Le souligneur
de Caroline Bongrand

critiqué par Cuné, le 13 avril 2005
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Gary for ever
Constance s'ennuie. Un jour, elle emprunte un livre à la bibliothèque, certaines phrases sont soulignées, commence alors un jeu entre "le Souligneur" et elle, par ouvrages interposés. Enfin, elle s'imagine une sorte de jeu de piste, car elle n'a aucune information quant au Souligneur, et quant aux dates auxquelles il aurait agi. Est-il caché dans les rayons de la bibliothèque ? Ces phrases soulignées le sont-elles à son attention exclusive, ou n'est-elle que la spectatrice d'un dialogue d'antan ne la concernant pas ? ... Constance passe par différentes interprétations, mêle son petit monde à cette histoire, tout en se regardant fort le nombril et en nous ennuyant un peu. L'issue de ce roman n'est guère plus consistante, et pourtant il se laisse lire sans déplaisir. Peut-être parce qu'au fond, il parle surtout de littérature, et d'auteurs....