Le crime de l'hôtel Saint-Florentin
de Jean-François Parot

critiqué par Flyingcow, le 3 avril 2005
(Paris - 50 ans)


La note:  étoiles
Tout se complique pour Nicolas pour notre plus grand bonheur !
Quatrième de couverture

Nicolas Le Floch traverse une période difficile : Louis XV est mort et Sartine quitte ses fonctions de lieutenant général de police pour rejoindre celles de secrétaire d’État à la Marine. Désormais sous les ordres d’un certain Le Noir, Nicolas doit enquêter sur un crime commis à l’hôtel de M. de Saint-Florentin, ministre du nouveau roi. Sa quête va le conduire à Paris, hors les murs, chez des éleveurs de bestiaux, et à Versailles, où il assurera sa position auprès de Louis XVI. Fiacre fantôme, meurtres en série, étonnante arme du crime ponctuent cette aventure où se mêlent l’argent, la débauche, l’espionnage et toutes les folies d’une jeune cour ou perdurent rivalités et affrontements anciens.


Mon avis

Pour Nicolas l’année 1774 n’est vraiment pas sans rebondissement. Il a appris que la Satin lui avait donné un fils 13 ans auparavant, la mort du roi lui laisse un goût de dépit, et Sartine est devenu ministre de la marine et a laissé sa place de lieutenant général de police à un certain Le Noir qui n’a pas l’air des plus commodes.

Au début de l’histoire nous faisons connaissance avec Louis, le fils de Nicolas et de La Satin, lors d’un somptueux repas à l’hôtel Noblecourt. On peut déjà présager que Louis fera la fierté de son père, il en tient déjà l’intelligence et l’esprit d’à propos.

Pendant quelques mois Nicolas et son fidèle inspecteur Bordeau vont être mis sur le carreau, jusqu’au jour ou Nicolas est appelé pour enquêter sur un crime commis chez le ministre du roi. Nicolas est tout heureux de reprendre du service, mais il aura vite l’impression que le nouveau lieutenant général essaye de le noyer sous le travail en lui donnant plusieurs autres enquêtes à mener de front.

Nicolas trouvera l’occasion de se faire “nouvelle cour” auprès du jeune roi et de la reine, en leur rendant quelques services lors de son enquête à Versailles.

Bien vite le meurtre de l’hôtel Saint-Florentin va mener Nicolas sur les traces d’un meurtrier en série des plus vicieux. Rien ne lui sera épargné dans cette histoire : tentative de meurtre sur sa personne, prémices d’une histoire amoureuse qui pourrait porter ses fruits, nerfs mis à rude épreuve, infiltration dans un milieu de débauche…

Dans ce 5ème tome tout aussi réussi que les 4 précédents, on sent que le peuple français n’est pas content (il râle, ah mais euh c’est le propre des français :p). Le style est toujours aussi parfait, on a toujours aussi faim en le lisant, et l’intrigue ne ressemble jamais aux précédentes.

Bref un parcours sans faute et qui laisse présager une suite ! Que demande le peuple ?
Nicolas et Bourdeau 7 étoiles

Suivant à la lettre cet auteur, j’ai eu cette fois-ci, du mal à me procurer ce roman à la bibliothèque de Villeurbanne. Enfin c’est chose faite et je peux dire que cet auteur se complait l’excellence, puisque dans chaque enquête, il s’illustre, par son érudition, son élégance dans le propos, son humilité, sa fraternité, et j’en passe, aussi dans ce nouvel opus, je ne peux que saluer cet ambassadeur qui avait su apparemment rester aussi discret dans sa vie privée que professionnelle. Aussi, tout en écrivant cette bafouille, me parvient du petit écran ces paroles qui lui vont comme un gant …
Un écrivain surgit hors de la nuit
Court, vers le lecteur populo
Son nom, il le signe à la pointe de son stylo
D’un P qui veut dire Parot.
Parot, Parot…

Pierrot - Villeurbanne - 72 ans - 28 octobre 2018


Un policier au XVIIIème siècle.... 9 étoiles

Nicolas Le Floch....
Un livre lu il y a plusieurs années, et qui avait été enfoui dans ma mémoire, jusqu'à ce qu'une série me rappelle que, si je ne connaissais pas précisément l'histoire qui se déroulait sur l'écran, j'avais déjà côtoyé ce plaisant personnage dans un ouvrage.
Comment donc avais-je pu oublier cette aventure véritablement réussie? En effet, tous les ingrédients du bon roman policier sont réunis : un héros charismatique, une intrigue noueuse et un peu sordide, une bonne immersion historique, une écriture vive et savoureuse.
Un livre acheté un peu au hasard, qui s'est révélé être une bonne surprise, en dépit de quelques longueurs malvenues.
J'ai dorénavant envie de m'atteler à la lecture des précédents, qui s'ils sont aussi bons que cet "hôtel Saint-Florentin" ne devraient pas me décevoir.

Opalescente - - 42 ans - 29 octobre 2008


Encore un svp ... 10 étoiles

Je viens juste de terminer de nouveau tome des aventures de Nicolas Le Floch (bien breton ce nom, habitant Brest c'est du certifié conforme...) et j'ai vraiment envie de vous communiquer mon enthousiasme pour cette série !! Ce dernier tome est à la hauteur des autres, on y retrouve un Nicolas au mieux de sa forme que la vie n'épargne pas. Son aptitude à trouver la vérité est toujours aussi impressionnante. On se replonge avec plaisir dans ce XVIIIème siècle tourmenté, où la colère monte, le nouveau roi essaie de trouver sa place et où la société reprend ses marques.
L'intrigue est rondement menée, les personnages toujours aussi attachants, et quelques réflexions nous laissent entrevoir les changements profonds qui vont bientôt intervenir.
A LIRE!!

Ald_bzh - Brest - 46 ans - 8 avril 2005