Jours tranquilles à Clichy
de Henry Miller

critiqué par Déhellair, le 26 mars 2005
( - 39 ans)


La note:  étoiles
Miller à Paris
Ce roman est autobiographique, je crois, donc le narrateur 'je' n'est autre que Miller lui-même qui débarque à Paris dans les années 30, et qui mène une existence bohème, il erre dans les quartiers de la capitale, ramasse des femmes, prostituées ou vagabondes auxquelles il s'attache pour un moment, ou qu'il quitte après avoir tiré son coup.
Il partage un appartement avec un ami, écrivain lui aussi, aux vicissitudes similaires, des aventures avec des femmes tarées ou banales.
Il est beaucoup question de nourriture, de repas, qui selon les contingences, sont constitués par ce qui restait dans la poubelle ou alors qui s'avèrent de véritables festins.
De beuveries en coucheries, on vagabonde dans Paris.
Miller aurait inspiré la 'beat generation' car il pourfendait la bienséance, les valeurs bourgeoises, et donnait à ses textes découlant de son exitence une saveur particulière : le goût de la liberté.
A lire si l'on apprécie ou si l'on veut découvrir la truculence de Miller