Trois petites histoires de jouets
de Philippe Claudel

critiqué par Nounours, le 17 mars 2005
(FLEVILLE DVT NANCY - 59 ans)


La note:  étoiles
Tout en sensibilité
Il s'agit, comme le titre l'indique, de trois nouvelles autour du jouet.

Le tout se lit très facilement. Le style est fin, sensible, les mots sonnent justes. L'émotion est à fleur de phrases ; l'auteur sait faire passer les sentiments dans son écriture.

Les histoires m'ont paru quelque peu inégales dans la mesure où la première m'a beaucoup moins touchée que les suivantes (chacun ses goûts). Les deux dernières nouvelles sont magnifiques et je dois avouer que les larmes me sont montées aux yeux... mais peut-être me montent-elles aux yeux trop facilement ?

A lire en tout cas.
Vite lu et vite oublié 4 étoiles

3 courtes nouvelles, lues en moins d'une heure, qui ne resteront pas gravées dans ma mémoire. Le style est agréable, légèrement mélancolique comme toujours chez Philippe Claudel, et convient bien aux histoires mais je n'ai pas vraiment été touché.

La première nouvelle est un brin ridicule, je n'ai pas bien saisi l’intérêt de cette histoire.
La 2e nouvelle est la plus triste avec ce tourneur amputé de ses bras. Elle aurait mérité d’être développée.
La 3e nouvelle est la plus sensible dans laquelle un orphelin adulte se remémore ses souvenirs d'enfance avec ses parents grâce à un Pierrot en bois dans un musée.

C'est gentillet mais trop court, on n'a pas le temps de s'attacher

Florian1981 - - 43 ans - 23 juin 2012


Hommage à l'industrie comtoise du jouet 8 étoiles

Il s'agit bien dans ce recueil de trois petites histoires à la mémoire de l’industrie comtoise du jouet depuis disparue.
À travers son écriture toujours aussi précise, emplie de grâce et de pudeur, Philippe Claudel dépeint, dans chacun de ces récits, les tranches de vie bouleversantes de trois hommes.
D’abord celle d’un riche industriel, M.Framottet, s’offrant comme jouet une des premières automobiles (dans les années 1900) ce qui va faire basculer sa vie entière. Puis, le tragique sort de Firmin, ouvrier tourneur, qui perdra ses mains d’artisan durant la Grande guerre. Enfin, celle de cet employé retrouvant son émouvante mémoire d’enfant orphelin grâce à un Pierrot découvert dans la vitrine d’un musée.
Trois histoires graves et déchirantes, d’une réelle profondeur.

Voni - Moselle - 64 ans - 20 novembre 2005