Noir dessein
de Julie Parsons

critiqué par Nirvana, le 15 mars 2005
(Bruxelles - 52 ans)


La note:  étoiles
AS
Rachel Beckett a été condamnée à perpétuité pour le meurtre de son mari. Elle a toujours clamé son innocence mais douze ans plus tard admet sa responsabilité pour bénéficier d'une remise de peine.
Elle doit alors reconstruire sa vie, sa fille Amy envoyée à l'époque en famille d'accueil ne souhaitant plus la voir, son père, ancien policier, lui reprochant le déshonneur.
Mais Rachel a un but: prouver son innocence, et va donc concevoir l'inévitable vengeance, le vrai coupable menant des jours tranquilles avec femme et enfants. Et quel meilleur moyen que de l'atteindre par sa famille...?
On suit en parallèle l'enquête d'un policier un peu paumé, Jack, sur le meurtre de Judith Hill, jeune femme ayant mené une vie des plus dissolue, pour redevenir une sage étudiante par la suite. Mais son ancien séjour en prison l'avait amenée à côtoyer Rachel, avec qui elle a même eu une liaison. Y aurait-il un lien avec la libération de celle-ci?
C'est un polar classique, que j'ai lu sans réel enthousiasme, avec beaucoup de distance. Il n'est pas mal écrit, ne présente pas d'invraisemblances, mais ne m'a pas accrochée. Je trouve qu'on est loin de Ruth Rendell à laquelle l'éditeur se plaît à la comparer.
Ma note: 2,5/5.
Bien ficelé sans trop de descriptions "psy" 8 étoiles

Je reproche bien souvent le fait que certains auteurs font presque des études comportementales et psychologiques de leurs personnages au risque de nous saouler avec des excès. Dans ce roman policier (qui n'a rien de la catégorie littéraire dans lequel il est classé), l'histoire est bien ficelée, les personnages sont décrits juste ce qu'il faut pour nous permettre de se les représenter, cela se lit facilement, on veut lire jusqu’au bout pour savoir comment le personnage principal organise sa vengeance. Néanmoins la toute fin du livre m'a déçu. Je trouve cette fin trop abrupte.

Usdyc - Bruxelles - 68 ans - 15 avril 2013