Je suis musicienne, violoniste depuis mon plus jeune âge. Pourtant, j'ai ouvert et lu "Les violons du roi" sans conviction. Le livre m'avait été conseillé par ma défunte grand-mère et j'avais persévéré parce qu'elle l'avait beaucoup aimé.

Il n'a pas été nécessaire de me forcer longtemps pour apprécier l'ouvrage. Diwo est un type qui fait vivre l'histoire. Il a réussi, en une seule lecture, à me faire assimiler des pans entiers de l'histoire de la musique, chose que quatre ans d'enseignement de cette matière (en horaires aménagés au collège) avaient échoué à faire.

On n'est pourtant pas dans un livre d'histoire ou un ouvrage documentaire. Il y a un vrai récit qui s'étend pour nous faire prendre conscience des origines du violon, de la contingence de son apparition, de l'invraisemblable complexité de sa conception.

Bref, je ne vais pas m'étendre davantage, mais pour les musiciens, les amateurs de lutherie, les passionnés d'histoire, ou tout simplement les curieux, c'est une excellente lecture en dépit de ses quelques (rares) longueurs!

Lisa H - - 48 ans - 29 novembre 2014

« Les violons du roi » raconte l’histoire du plus célèbre luthier de l’histoire, Antonio Stradivari, ayant vécu à Crémone à la fin du XVIIème-début XVIIIème siècle. Il fait ses débuts comme apprenti auprès d’Amati et une fois mis à son compte, il ne cesse de vouloir se perfectionner et d’expérimenter afin de fabriquer des violons toujours plus performants. Ce métier permettra à Stradivari de cotoyer les plus grands de son temps : que ce soit les nobles et les riches ou les musiciens tels que Corelli, Vivaldi, Bach, Haendel. A son tour, il formera ceux qui transmettront leur art de la lutherie dans toute l’Europe (comme François Médard en France). Il eut une longue vie, ce qui lui permit de fabriquer de nombreux instruments.
Jean Diwo raconte très bien la vie de cet homme pas toujours facile à vivre, mais il n’en reste pas moins que cette vie n’est pas celle d’un aventurier, pleine de suspense et les inévitablement nombreuses descriptions de violons finissent quelque peu par lasser. (Si encore on pouvait les entendre jouer…)

Pascale Ew. - - 57 ans - 7 septembre 2014

J'ai trouvé ce livre très instructif sur la manière de faire des violons mais ce n'est pas qu'un livre documentaire, il nous en apprend aussi beaucoup sur le mode de vie de l'époque, l'histoire de Crémone... Ce roman est très intéressant car on suit l'intimité de plusieurs personnages marquants dans l'histoire du violon. Je conseille ce livre à tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à la musique. Seule la fin est un peu décevante...

Sim69 - - 32 ans - 7 juillet 2005

J'ai adoré ce livre, moi-même jouant du violon depuis l'âge de 9 ans. Ce livre m'a profondément ému puisqu'il révèle toute la complexité qu'implique la fabrication d'un violon. Jean Diwo a réussi a faire d'un documentaire un livre passionnant qui éveille l'esprit. Je le conseille surtout aux mordus du violon, il saura vous époustoufler. Bonne lecture

Egygurl - Montreal - 37 ans - 29 novembre 2003