Le dernier voeu
de Andrzej Sapkowski

critiqué par Nabu, le 1 mars 2005
(Paris - 38 ans)


La note:  étoiles
Le chevalier aux cheveux blancs
Ma première réaction en voyant la couverture du dernier vœu a été de m’étonner devant le nom : « Tiens, tiens, un auteur polonais, ce n’est pas courant dans le milieu de la Fantasy ». Ma curiosité piquée au vif, je décidai alors de regarder le livre de plus près. Le quatrième de couverture nous informait que l’auteur avait connu un succès assez important, soit best-seller, traduction du livre en sept langues, et par-dessus le marché une adaptation en série TV et au cinéma.
Diantre me dis-je, voilà un parcours bien prestigieux. Je décidai alors d’emprunter ce livre à la bibliothèque. Et bien, je peux le déclamer dès maintenant, je n’ai pas perdu mon temps ! Le Dernier Vœu est une belle aventure.

Roman se rangeant dans la catégorie Fantasy, Le Dernier Vœu met en scène Geralt de Riv, un traqueur de monstres qui est doté de pouvoirs surnaturels, ceci grâce à une mutation opérée par la magie, des élixirs et un entraînement intense. Notre homme est donc un « sorceleur » ! Un être capable de voir dans le noir (Ca doit être pratique pour mater les nanas la nuit tiens), de faire de la magie, de plus Geralt est un épéiste hors du commun. Bref, notre héros parcourt donc le monde en anéantissant les monstres, ceci lui assure son gagne-pain.
Le roman est découpé en plusieurs histoires où Geralt vit des aventures palpitantes. Il y rencontre toutes sortes de personnages aussi intéressants les uns que les autres. C’est en effet là que Andrzej Sapkowski est un grand auteur, il a l’art et la manière d’insuffler la vie à des personnages riches et profonds qui rythment l’épopée du sorceleur. Cynisme et humour sont au rendez-vous, on se surprend en effet plusieurs fois à sourire devant les parlers particuliers des personnages, du paysan de la profonde campagne en passant par la reine orgueilleuse et habituée au pouvoir à qui l’on aimerait ficher une paire de claques.

Geralt affronte de nombreuses bêtes qui sont inspirées des mythologies. Néanmoins, j’ai un reproche à lui faire sur un certain manque d’originalité dans ces combats, tous livrent bataillent avec un glaive, excepté certains gardes qui portent la conventionnelle hallebarde, l’épée reste maître, mais malgré cela, l’auteur maîtrise à la perfection la description des combats.
La richesse de cet écrit provient également de ces petites histoires (au nombre de sept). En effet, malgré le fait que le but soit le même : poutrer les vilains monstres qui menacent les honnêtes gens, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, Andrzeg Sapkowski parvient à tenir le lecteur attentif et éveillé. Et ceci, grâce à l’alchimie qui se forme au contact de Geralt et des différentes personnalités qu’il rencontre au cours de ses voyages. En effet, selon sa compagnie, le traqueur de monstres va dévoiler une facette différente, ce phénomène renforçant sa profondeur.

Un côté intéressant du personnage principal est également le fait que malgré qu’il soit un mutant, il a un aspect irrémédiablement humain. En effet, il s’écrase devant le pouvoir, n’hésite pas à escroquer des pauvres paysans et cède à la colère en massacrant une dizaine de bandits. Ceci est à double tranchant, Geralt est ainsi plus crédible, ce n’est pas un preux chevalier sans peur et sans reproches. Néanmoins, j’aurais aimé que le héros de l’histoire soit justement plus héroïque et n’hésite pas à envoyer paître les puissants et soit légèrement moins vénal.

En conclusion, Andrzej Sapkowski nous donne un très bon livre avec Le Dernier vœu, ses personnages et l’environnement dans lequel ils évoluent sont d’une grande richesse. Sapkowski est un véritable conteur qui sait créer un univers fantastique et cohérent qui assurera au lecteur un agréable moment de détente.
loin de la fantaisie féerique 10 étoiles

Quand j'ai su que la première saison de la série était lancée, j'ai tout de suite commandé le Tome 1 de witcher, je voulais impérativement lire le livre avant de voir la série, et j'ai beaucoup aimé, le personnage de geralt de rive est énigmatique, solitaire, peu bavard et efficace, il se donne une image froide, peu intéressée par autrui mais quand on creuse et au fil des aventures on se rend compte que ce mutant a le coeur d'un humain qui bat pour les gens qu'il aime, et ce qui est drôle c'est que au départ il montre qu'il est intéressé par l'argent qu'il gagnera mais au final il s'impose des règles d'éthique et suit celles des sorceleurs à la lettre.

L'action est omniprésente, chaque aventure a sa dose de suspense, ce qui me pousse à lire rapidement les six autres tomes, je recommande vivement.

Djo88 - - 36 ans - 16 juillet 2020


réconcilié avec la fantasy 10 étoiles

Je ne suis pas très friand à la base d'héroïc fantasy. Je trouve que c'est un genre qui a trop tendance à prendre son temps à décrire le décor au détriment de l'action.
Ayant joué au jeu vidéo et étant conseillé par un ami je me suis décidé à le lire.
Et bien m'en a pris.
On rentre tout de suite dans le vif du sujet. L'action est omniprésente. Le personnage de Geralt nous est très vite présenté et sa personnalité s''étoffe tout au long du livre.
Le livre est découpé en plusieurs nouvelles en quelque sorte et cela donne du rythme à l'ensemble et arrivé à la fin du livre on n'a qu'une envie c'est d'attaquer la suite.

Soup34 - - 44 ans - 24 avril 2020


Vampires du peuple de la plaine 8 étoiles

La suite de nouvelles d'Andrzej Sapkowski ne manque pas d'atouts. D'une lecture aisée, elle entraîne le lecteur dans une sorte de Moyen-Âge fantastique où les créatures les plus mystérieuses et les plus effrayantes n'ont pas disparu. Le héros principal, Geralt de Riv, qui exerce le délicat métier de sorceleur, est chargé de tuer les plus dangereuses ou parfois de les désenvoûter.

Sapkowski a créé un univers où la magie exerce encore ses droits, à la fois légèrement sombre - toutes les décisions de notre héros ne sont pas faciles à prendre - et ironique, épique et terre-à-terre. Ainsi, le franc parler des personnages contribue souvent à la drôlerie du récit. Un certain exotisme se dégage des noms des protagonistes et des noms de lieux à consonance slave ou germanique qui donnent résolument au recueil une couleur d'Europe centrale,

Cet humour caustique et ce dépaysement réussi alliés au caractère rondement mené de l'action font du Dernier voeu une lecture que l'on ne peut que recommander aux amateurs de fantastique curieux de découvrir cette série populaire.

Extraits:

« - Profite de l'occasion pour prendre un bain, toi aussi. À l'odeur, je peux deviner non seulement la race et l'âge de ton cheval, mais aussi la couleur de sa robe. »

« Charretiers et pêcheurs buvaient comme si l'interdiction de cultiver le houblon devait être publiée dès le lendemain. »

Kostog - - 52 ans - 21 août 2019


Palpitant! 9 étoiles

Pour le moins méconnaisseur et assez peu friand de l’univers Fantasy c’est par l’intermédiaire du jeu The Witcher 3 que je suis tombé sur ce roman. Rarement l’univers d’un jeu vidéo et la richesse de son histoire ne m’avaient tant emballé et Ô grande surprise, celui-ci est tiré d’une série de roman. Laissons nous tenter me suis-je dit et autant le dire tout de suite, quelle bonne idée !
Riche, prenant, haletant, palpitant sont les premiers mots qui me viennent à l’esprit en repensant à ce premier tome des aventures du célèbre sorceleur : Gerald de Riv. Nul besoin de revenir sur l’histoire et les caractéristiques de l’univers de ce roman tant les différentes critiques, dont l’excellente critique principale de @Nabu au style inimitable, font le job.
Pour faire simple j’ai dévoré cette lecture !
Bref vivement la suite !!

Sundernono - Nice - 41 ans - 18 mars 2019


Les contes sous un nouvel aspect. 8 étoiles

Le Dernier Vœu se présente comme un recueil d'aventures d'un tueur de monstres. Ses rencontres et déambulations sont autant d'occasions pour lui de partager avec le lecteur ses doutes, pensées sur sa vie, et sa place dans le monde. Certes Geralt n'est pas exactement un antihéros, mais l'humour et le cynisme de l'auteur, ainsi que sa plume dépouillée nous font plus penser à Candide ou Zadig qu'au Seigneur des Anneaux ou à la Belgariade.

Je vais donc vous parler de ce roman qui a inspiré le jeu vidéo The Witcher.

Dans ce premier volume, nous suivons le combat légendaire de Geralt contre la Stryge de Wyzima, qui lui a laissé sa cicatrice sur le visage, et l'épilogue de ce combat. Entre ce récit, nous retrouvons d'autres nouvelles dans lesquelles Geralt a vécu des aventures passées telles ses premières rencontres avec le poète Jaskier, ou son amoureuse Yennefer, personnages importants dans les jeux vidéos The Witcher.

Lorsque l'on aime la fantasy, et être plongé dans un monde somme toute assez noir, avec un héros charismatique et un peu perdu dans son code moral et son éthique, on appréciera forcément "Le Sorceleur". On y retrouve tous les ingrédients de la fantasy avec des elfes, des nains, des trolls et bon nombre de créatures extravagantes et (pour la plupart) dangereuses. On pourra aussi apprécier les nombreuses intrigues politiques auxquelles prendra part Geralt au cours de ses aventures, et qui ne seront pas toutes réglées de la même manière, loin de là.

Ce qui m'a le plus frappé, c'est la manière dont Sapkowski joue avec les codes du conte de fées. J'ai déjà lu des parodies ou des ré-interprétations de contes célèbres, mais franchement, je n'ai pas souvenir d'en avoir lu d'aussi savoureux ! On reconnaîtra ainsi de façon évidente Blanche-Neige (il y a même 7 gnomes !) ou encore La Belle et la Bête. Mais là où ça devient très intéressant, c'est que l'auteur dynamite littéralement ces références connues d'un grand nombre d'entre vous en se les appropriant corps et âme pour les incorporer dans l'univers très sombre, parfois même glauque, qu'il a créé.
Cruauté, viols dégueulasses, pourriture humaine et non-humaine, mesquinerie ordinaire, c'est une vision de la vie et des gens bien noire que nous livre Sapkowski dans son œuvre, nous nageons donc ici en pleine Dark Fantasy à forte teneur en folklore traditionnel, et croyez-moi, ça fait du bien.

Avec ce premier tome, le Sorceleur se profile donc comme une série mature, non dans le sens « sexe et violence », mais parce qu’il aborde la Fantasy par le volet des intrigues et de la bassesse d’âme. Les personnages sont charismatiques et l'histoire se révèle très intéressante.On pourra peut-être reprocher une écriture qui manque de classe ou de saveur. Le Dernier Vœu est au final très rafraîchissant et nous fait découvrir un auteur atypique. Conseillé à tout lecteur de fantasy, en particulier aux encrassés des cycles à rallonge qui pourront comme moi y renouveler leur soif de cette littérature.

Goupilpm - La Baronnie - 67 ans - 14 août 2017


Fantasy, je me trouve par làààà. Fantasy, touche moi un 'ptit plus baaaas. 9 étoiles

Salut à toi cher Lecteur du Futur !
Nous sommes donc en présence de deux romans… Non, non et non. Pardon.

De deux RECUEILS de nouvelles qui ont toutes précédé l'histoire principale du Sorceleur (le héros principal).

J'aimerais ajouter le fait que des personnes normalement constituées commencent par le principal avant d'aller dans les détails (j'aime les rimes ! qui ne riment pas… j'ai cru pendant un court instant).
Alors que dans cette réédition des tomes du Sorceleur : les numéros 1 et 2 que j'ai lu sont les fameux et succulents recueils de nouvelles… L'histoire principale commence donc au tome 3…
Viiiite !! Sortez l'Oscar du Talent avant qu'il y est une réédition du Seigneur des Anneaux avec comme 23 premiers tomes : Le Silmafission version améliorée, corrigée, revue et déféquée, les Contes des Mille et un Tonneaux ou encore La petite Tour au Milieu de la Comté.

Bon, je taquine Milady (et c'est justifié ! Ah oui, oui), mais ces deux tomes m'ont vraiment plu énormément (Dans le cas contraire : j'aurais retrouvé Sapkowski, l'auteur, pour lui faire bouffer page par page ses bouquins et j'aurais plaidé : Non-coupable pour « Escroquerie de numérotation, cordialement »).

On suit donc l'histoire d'un mutant Sorceleur nommé Géralt, très badass (mot regroupant : charismatique, obscur, puissant, chaud lapin… enfin, je m'égare) et qui effectue différente missions de chasses au monstre.

Hum ? Ah oui, c'est tout. C'est dingue comment on peut tenir quelqu'un en haleine sans beaucoup de scénario de départ.

Quoi qu'il en soit, ces recueils sont très intéressants pour milles raisons : le conflit intérieur et l'incompréhension de l'amour, des combats vraisemblables, un monde cruel et sans pitié ressemblant fortement aux récits historiques du Moyen-Âge.

En fait, je classerais ces nouvelles (et surement la suite du roman, heu… le début de l'histoire… BREF, la suite.) dans le genre de dark-fantasy ; houuuuulala, cela commence à sentir le postérieur cramé si Môsieur Andrzej Sapkowski ne maîtrise pas les ficelles du fantasy et nous pond une œuvre juste bonne à faire de l'aquaplaning en caleçon dessus.

Critique disponible sur le http://irm-fimento.com/le-sorceleur-le-dernier-voe…">site :http://irm-fimento.com/le-sorceleur-le-dernier-voe…

Fimento - - 29 ans - 5 décembre 2015


À la recherche des « vrais » monstres 6 étoiles

Le livre est en fait composé de 6 nouvelles et les chapitres interstitiels précisent le contexte de chacune. Le héros est le sorceleur, mutant créé à cette fin dès son plus jeune âge, qui chasse les êtres malfaisants de toutes sortes contre rémunération. Comme il est considéré comme a-normal, sa compagnie est en général peu recherchée, une fois qu'il a fait son travail. Cet être solitaire, réfléchi et non dénué d'autodérision a cependant quelques amis fidèles : la prêtresse compatissante d'un temple chez qui il vient se faire soigner et à qui il raconte ses aventures ; un barde vantard qui l'accompagne parfois pour mettre ses hauts faits en chansons.

Le ressort principal des nouvelles est l'action avec la découverte à chaque fois d'une créature magique particulière que Geralt de Riv combat avec ingéniosité grâce à ses épées et/ou ses sorts qu'il prépare avant. Le personnage est attachant du fait de ses réflexions par rapport à ses demandes d'explication sur les combats qu'il doit mener et aux réactions de ses interlocuteurs, ce qui donne un 2e niveau d'interprétation au recueil. « Les gens, dit Geralt en détournant la tête, aiment bien inventer des monstres et des monstruosités. Ça leur donne l'impression d'être moins monstrueux eux-mêmes. » (168)

Ce héros est un être qui cherche, simplement, à faire son travail et à comprendre les raisons pour lesquelles il le fait. Il n'est pas parfait et le sait. Il sait reconnaître quand il se trompe. Il a des regrets pour certains des actes qu'il a commis et qu'il cherche à réparer quand il en a la possibilité.

Des références aux contes tels Blanche Neige ou Cendrillon apparaissent à plusieurs endroits et font office de clin d’œil au lecteur attentif.

De par son succès, le personnage du sorceleur a engendré des produits dérivés : série TV, film, jeu vidéo « The witcher » et des sites dédiés.

IF-0515-4337

Isad - - - ans - 14 mai 2015


à ne pas manquer 10 étoiles

La série du Sorceleur est l'une des meilleures qui existe. Oubliez vos Feist, Edding et autre R. Jordan. On se situe à bien au-dessus d'un R.R. Martin ou Sanderson. L'auteur nous décrit un gros bill, dur et dingue. mais au fil de ses rencontres, ce personnage prend de l'étoffe et perd de son côté 'incassable'. 5 tomes plus loin, notre héros ne peut plus vivre sans les autres, n'est plus du tout un gros, mais un homme fragile qui tremble pour ses proches.

On suit aussi une série d'autres personnages dont aucun ne peut se targuer d'être secondaire tant l'action qui les concerne est prenante et s'inscrit dans l'histoire générale.

Le style de l'auteur aussi varie car chaque livre a une ambiance différente et la méthode de narration s'adapte. Enfin n'essayez pas de deviner la suite. Après un début qui semble dérouler une suite évidente, les destinées dévient, se contrarient, s'annulent, se rapprochement pour mieux se séparer. On se rend compte alors que les volonté des protagonistes ne sont pas assez fortes pour contrôler les vicissitudes qui affligent leurs nations que pour certains ils ont contribué à faire naître. Devenu des jouets comme tant d'autres d'une destinée commune qui ignore et écrase les individus, leurs pouvoirs ne leurs permettent plus que de surnager sur le mouvement général. Tous n'y parviendront pas, certains échoueront là où ils ne voulaient pas aller et rien ne sera plus comme avant.

Bpolarsk - - 61 ans - 28 mars 2013


une bonne dose de Fantasy... 9 étoiles

... rien de tel pour aborder le we. Et là, il y en a, c'est le moins que l'on puisse dire, pas ordinaire en plus.

Prat - - 42 ans - 25 septembre 2009


Dernier Voeu 10 étoiles

Je préviens que je n'ai pas lu la traduction française, mais je sais qu'il est vachement difficile à traduire (son traducteur espagnol a dit - je le hais...). Chapeau bas pour Mme Laurence Dyevre.

Le Dernier Voeu est un recueil de récits - excellent, mais je ne suis pas sûr si la Saga (5 tomes) ou Trilogie de Narrenturm sont traduits en français. Si c'est le cas, je les recommande vivement à Nabu. Le savoir historique de cet auteur est immense, ce que l'on voit dans Narrenturm surtout, et le style, légèreté, humour, sont uniques. Le texte fantastique est farci d'allusions littéraires, historiques et politiques, ce qui le rend encore encore plus attractif.
J'ai commencé à lire Miroslav Zamboch, que l'on appelle parfois "Sapkowski version tchèque", mais je préfère l'original...

Lifter297 - Cracovie - 44 ans - 31 décembre 2007


Elric l'ingénu. 7 étoiles

Le Dernier Voeu fait partie des bonnes surprises importées par Bragelonne. De ceux qui font la fantasy hors de nos frontières mais qui manquent cruellement de notoriété dans notre pays.
Le Dernier Voeu se présente comme un recueil d'aventures d'un tueur de monstres. Ses rencontres et déambulations sont autant d'occasions pour lui de partager avec le lecteur ses doutes, pensées sur sa vie et la vie, et sa place dans le monde. Certes Geralt n'est pas exactement un antihéros, mais l'humour et le cynisme de l'auteur, ainsi que sa plume dépouillée nous font plus penser à Candide ou Zadig qu'au Seigneur des Anneaux ou à la Belgariade. On pourra peut-être reprocher une écriture qui manque de classe ou de saveur.
Le Dernier Voeu est au final très rafraîchissant et nous fait découvrir un auteur prometteur et atypique. Conseillé à tout lecteur de fantasy, en particulier aux encrassés des cycles à rallonge qui pourront y renouveler leur soif de cette littérature.

Belial - Anvers - 45 ans - 25 août 2005