Escarmouche
de Clifford D. Simak

critiqué par Pendragon, le 27 février 2005
(Liernu - 54 ans)


La note:  étoiles
Ne vous fiez pas à la couverture !
Comme à l’habitude, Simak nous montre ici son grand talent de conteur, transposant de manière poétique ses histoires de science-fiction où le quotidien est sans cesse en relation avec le futur. Mondes parallèles, invités temporels ou mutations génétiques, tout contribue à faire de ses protagonistes (si américains moyens des années soixante) des êtres exceptionnels passant du statut de l’anti-héros à celui de héros dans le sens noble du terme, à savoir le héros humble qui sauve le monde par amour de celui-ci… poétique je vous dis !

Dans ces nouvelles justement, nous retrouvons avec plaisir, du moins pour ceux qui aiment ça, cette vie un peu insouciante qui réglait le quotidien de l’Amérique il y a quelques décennies… si ce n’est que cette paisible ambiance est troublée par des coccinelles de métal, par des machines à écrire dotée de leur vie propre, par un village au bout de tout ou par une Ford T qui roule sans conducteur… Nouvelles gaies et insouciantes, les lire entre les lignes permet une vision parfois un peu autre de ce que serait le monde si…