Les cavaliers de la pyramide
de Serge Brussolo

critiqué par Christof13, le 25 février 2005
( - 45 ans)

La note: étoiles

A la recherche de la pyramide...

« Les cavaliers de la pyramide » est le premier livre d’une trilogie dont les tomes suivants sont encore à paraître.

Antonus Crassus Samsala , un organisateur de jeux de cirque à Rome se voit confier par un gladiateur mourant l’existence d’une pyramide remplie d'or engloutie par des sables mouvants… Antonus va dès lors vouloir se l’approprier. Ainsi commence une quête périlleuse où plusieurs personnages assez exotiques vont réunir leur savoir et leur force pour atteindre l’objectif doré.

L’histoire est assez classique : 1 trésor et des personnes voulant se l’approprier. Ne cherchez pas l’originalité à ce niveau. J’ai plutôt été intéressé par les héros qui sont des personnages plutôt atypiques : une ogresse, un cul de jatte et une aveugle. Cela forme un trio assez particulier, surtout pour la quête d’un trésor.

Le style est assez agréable mais le rythme est inconstant. Certains passages sont assez lents tandis que d’autres sont trop rapides. Même si j’ai bien apprécié la lecture de ce roman, je reste un peu sur ma faim. J’attends de voir ce que Serge Brussolo nous concocte avec les 2 prochains ouvrages traitant des aventures de ces héros un peu particuliers.

Aventures époustouflantes
Antonus Crassus Samsala, vendeur de gladiateurs de profession, a décidé de partir en Egypte pour changer de vie et faire fortune. Et le voilà perdu en plein désert, lancé dans une course au trésor. Il doit d’abord franchir un défilé rocheux battu par des vents de sables si puissants qu’ils peuvent dépecer totalement un homme même couvert d’une peau de rhinocéros ! Puis il lui faudra trouver un obélisque aux faces couvertes de signes mystérieux qui pourraient lui servir pour la suite à condition d’arriver à les faire traduire. C’est un gladiateur mourant qui lui a révélé l’existence d’une pyramide pleine d’or enlisée dans des sables mouvants et toujours inviolée. L’ennui c’est que les premiers indices gravés sur l’obélisque ont été complètement effacés par l’érosion. Mais seule une jeune vierge aveugle appelée Tanita aurait la possibilité de les imaginer en les effleurant de ses doigts hypersensibles… « Les cavaliers de la pyramide » n’est pas vraiment un « thriller antique » comme l’annonce la quatrième de couverture, mais plutôt un roman de fantaisie ou d’aventures historiques, tant le fantastique l’emporte sur l’historique. Le lecteur devra mettre cartésianisme et amour de la vraisemblance au vestiaire s’il veut vraiment profiter de ce roman bizarre et tout à fait charmant, plein de rebondissements, de situations abracadabrantes et de personnages hauts en couleurs comme cet improbable couple composé d’un cul-de-jatte fort comme un Turc, prénommé Shagan, et une géante ou femme-jument, Junia, qui a la particularité de souffrir du syndrome de la mante religieuse c’est-à-dire de se sentir obligée de dévorer le mâle, histoire de finir en beauté l’acte d’amour ! C’est très bien écrit, très facile à lire, vivant et bien rythmé. Que demander de plus pour des aventures aussi époustouflantes ? CC.RIDER - - 66 ans - 3 janvier 2023

Passionnant
Moi aussi je me languis de lire la suite et de retrouver le cul-de-jatte, Shagan et sa partenaire l'ogresse Junia. Personnages auxquels je me suis attachée, malgré leur cruauté, on ne peut que s'y attacher... Kikounette - Nîmes - 52 ans - 27 août 2005