Curieux personnage que ce héros sans foi ni loi. Se laissant séduire ou manipuler par faiblesse, suivant les femmes qu'il croise, se posant des questions sur son comportement sans vraiment chercher de réponses.

Comme cet étrange héros, je ne me suis pas attachée à ces gens croisés, personnages originaux et fantasques, le chauffeur de taxi, le colonel-pharmacien et son chien croisés à l'aéroport, la jeune fiancée canadienne ou le puissant mamamouchi.
"En fait, il n'était sûr de rien. Depuis plus de cinquante ans qu'il se fréquentait quotidiennement, il n'avait pas appris grand-chose sur lui-même. À sa décharge, il était soumis à un caractère imprévisible qui variait selon l'humeur. Il pouvait aussi bien se fâcher que filer doux dans les mêmes circonstances, et cela sans raison. Cette inconstance ne l'encourageait pas à pousser plus loin l'analyse de sa nature. Depuis longtemps il avait décider de s'ignorer."

Un livre que personnellement, j'ai lu sans ennui ni passion, un peu déçue quand même.

Marvic - Normandie - 66 ans - 22 février 2016

Et bien moi j'ai trouvé ce livre extraordinaire !
Le style d'écriture est riche, coloré... ça se lit bien et ça se lit avec plaisir.
Mais ce que je cherchais pour commenter ce livre je l'ai trouvé dans un précédent commentaire : "ce livre n'est pas sérieux" !
C'est vrai il s'agit d'une suite de situations loufoques totalement débridées et à tout moment de ma lecture j'avais l'impression que soudain un lapin allait surgir en regardant sa montre !
J'ai vraiment accroché à cette histoire déraisonnable et je me retiens d'y mettre 5 étoiles

Monocle - tournai - 64 ans - 21 mars 2010

En effet, ce livre est très agréable à lire, malgré le fait qu'il ne contient pas une histoire linéaire. Chacun y prend un peu pour son grade, depuis le militaire qui se dit de gauche par conformisme parce que cela le classe automatiquement parmi les gens intelligents, dit-il, jusqu'aux Juifs qui énervent le monde parce qu'ils se prétendent le seul peuple élu. Les Américains et les Européens tout autant quand il écrit: "Car l'Europe ne se borne pas à américaniser sa langue, elle demande des leçons de savoir vivre à des sauvages. Elle accepte, sans la moindre nécessité, des manières absurdes qui n'ont d'autre vertu que de provenir d'outre-Atlantique" et de prendre pour exemple les sifflements qui ont remplacé les applaudissements et les fourchettes mises à table la pointe vers le haut au lieu de l'inverse... Et ce personnage de dire: "Je suis toujours le jouet des circonstances ... parce que la destinée est un moule et que je suis bonne pâte"

Le 3,5 me paraît la meilleure note à choisir.

Mais il en est bien d'autres

Jules - Bruxelles - 80 ans - 31 janvier 2005