La Légende de Drizzt, Tome 5: Les Torrents d'argent
de R. A. Salvatore

critiqué par Koolasuchus, le 25 décembre 2025
(Laon - 36 ans)


La note:  étoiles
Une cité bien cachée
Après avoir sauvé les Dix-Cités de la menace qui pesait sur elles, Drizzt, Bruenor, Wulfgar et Régis partent à la recherche de Castelmithral, la mythique citée des nains. Sans véritables indices pour trouver cet endroit, la petite équipe décident donc de voyager au gré du hasard et des rumeurs pour espérer accomplir leur quête mais, bien évidemment tout cela ne va pas être facile. En effet, entre les monstres ou les tribus sanguinaires croisant leur route, un mystérieux et redoutable assassin à la poursuite de Régis ou bien encore un fourbe mage à la recherche d'un objet que Drizzt aurait en sa possession, les dangers sont nombreux et les ennemis de la petite bande tenaces.

Nous retrouvons donc ici Drizzt et ses compagnons qui partent pour une nouvelle aventure. Délaissant ainsi le Valbise et ses froides contrées pour visiter du pays, le quatuor va devoir braver un certain nombre de difficultés s'ils souhaitent parvenir à leurs fins. Multipliant les ennemis et les combats le rythme du récit ne laisse en effet que peu de temps morts. Toutefois, même si l'action est privilégiée, une toute petite place est laissée au développement des personnages mais surtout pour Bruenor et, dans une moindre mesure, Drizzt, Wukfgar et Régis étant un peu moins mis en avant dans ce tome. Bien que l'on reste dans de la fantasy assez classique, les péripéties des compagnons du Hall sont assez variées et même s'ils se sortent parfois un peu trop facilement de certains obstacles j’étais quand même bien content de voir quelles nouvelles tuiles allaient tomber sur eux ou quelles découvertes ils allaient faire.

Drizzt et ses amis nous proposent donc ici une intrigue des plus correcte et très portée sur l'action. Les antagonistes sont, de plus, détestables à souhait et l'on n'a pas le temps de s'ennuyer. Évidemment cela n'empêche pas certaines facilités scénaristiques mais je leur pardonne bien volontiers car le récit, sans être des plus complexe, n'en est pas simpliste pour autant et j'ai donc encore une fois passé un bon moment auprès de l'elfe noir et ses comparses.