Dad - Tome 12 - Chaos Bang
de Nob

critiqué par Septularisen, le 2 novembre 2025
( - - ans)


La note:  étoiles
DAD, TOUT LE MONDE L’ADORE!
Dad, tout le monde l'adore, et en premier lieu ses filles! Ça, ça ne change pas! Mais, pour le reste… tout évolue!
En effet dans ce nouvel opus Pand(a)ora (en haut à gauche sur la couverture), cherche toujours à quitter l'appartement familial, (au grand dam de son père), afin se rapprocher de son université et devenir plus indépendante…
Ondine (en haut à droite sur la couverture) qui gagne en maturité, veut devenir le leader et guitariste de son groupe de rock, exclusivement composé de filles…
Roxane (en bas à droite sur la couverture) qui se coupe elle-même les cheveux façon pétard et «garçon manqué»…
Sans oublier bien sûr (Bé-)Bérénice (en bas au milieu sur la couverture) qui développe un sacré caractère et a enfin la joie d’aller à la maternelle…

Nul doute, notre Dad préféré ne sait plus où donner de la tête et va en voir de toutes les couleurs! Un sacré «Chaos bang» en perspective…

Mais, le plus surprenant pour Dad reste à venir… Mouf (en bas à gauche sur la couverture), la petite chienne de la famille, démarre une carrière d'influenceuse canine, sous la houlette de Panda, avec notamment des «Shooting» pour son partenariat avec la marque de croquettes pour chiens «Toutou»!..
Reconnue partout, Dad ne peut même plus la promener tranquillement, sans que ses «fans» la reconnaissent et l’interrompent sans cesse! Dad (qui rappelons-le est comédien dans la vie…) en éprouve une certaine jalousie mais Mouf «cartonne» sur les réseaux sociaux et est devenue une vraie influenceuse! Mais surtout, c’est elle qui... «paye le loyer»!..

Que dire sur cette série de BD, dont je vous propose les recensions depuis maintenant de nombreuses années? Je dois dire que c'est toujours un plaisir de retrouver Dad et sa "petite" famille. Les dessins de NOB (*1973, M. Bruno CHEVRIER, de son vrai nom) sont toujours aussi beaux. Ce ne sont bien sûr pas des dessins «artistiques», cette BD appartenant à la série «gros nez». Les dessins sont donc tout en «rondeurs», mais cela convient bien au public à qui cela est destiné.

Les découpages sont toujours ceux d’une BD classique, chaque histoire se déroulant sur une page et se terminant sur un gag. Les couleurs sont toujours aussi douces, toujours aussi chatoyantes dans les tons pastel. C’est toujours pour moi le véritable «plus» de cette série.
Le scénario, lui, est toujours très classique et très linéaire. La série se déroulant toujours dans les mêmes lieux, p.ex l’appartement familial. Cela ne revêt pas une grande importance puisque la série est surtout basée sur les relations entre les personnages et des gags que cela provoque.

Mais si vous voulez passer un bon moment plein de tendresse, de nostalgie, de sourires, d’amusement, de gentillesses, de résilience, de bienveillance, d’humour, de sympathie, de câlinothérapie, d'ambiance «Feel good»? Vous savez ce qu’il vous reste à faire…