Terra Formars T10
de Yū Sasuga (Scénario), Ken'ichi Tachibana (Dessin)

critiqué par Froidmont, le 28 octobre 2025
(Laon - 34 ans)


La note:  étoiles
Un peu plus loin dans le n'importe quoi
Michelle et Akira sont bien dans la panade : ils sont pris au filet et aucune parade ne peut les délivrer des griffes de Bao qui attend que son chef le rejoigne au plateau. Mais la nuit souveraine sur Mars est tombée et porte dans ses ombres des légions armées : des hordes de cafards assaillent donc Bao qui, pour en réchapper, leur envoie Yaeko. C’est alors que Joseph, divine providence, le plus fort des humains s’interpose et s’élance. Il sauve tout le monde et Bao est tué. Un genou de cafard a cloué son clapet.
Le reste de l’équipe achève son approche pour prendre l’annexe 1 en creusant dans la roche. Sûrs de leur discrétion, ils tombent de bien haut quand du plafond surgit un deuxième Bao. On quitte le tunnel, la course est enclenchée ; trois autres Bao tiennent leur arme parée. Marcos les retiendra pour que ses compagnons rétablissent alors les communications.
Sur Terre à ce moment, des alliances se tissent : l’Allemagne fait de l’Italie sa complice pour ne pas être en reste et trouver les premiers le vaccin qui pourrait sauver l’humanité.

Le manga a d’abord montré l’Homme fragile, et s’ils vivent encor des heures difficiles, la multiplication des êtres surhumains, qui par leur force seule et en un tournemain étalent les cafards ou même se dédoublent a tout d’abord de quoi nous laisser dans le trouble ; puis on s’y fait quand même avant d’y ajouter que c’est l’habituel « too much » des japonais.
Outre cela ce tome voue toutes ses pages, ou du moins peu s’en faut, à l’action, au carnage. A suivre c’est prenant, ça se tourne tout seul, et l’on vogue aisément de rencontre en linceul, mais narrativement ce tome est assez vide. Il est bon que l’histoire, elle aussi, se débride.