Venise mise en scènes
de Olivier Goujon

critiqué par Veneziano, le 2 août 2025
(Paris - 47 ans)


La note:  étoiles
Les fantasmes d'une ville à l'écran
Depuis son déclin et sa décadence, Venise génère des fantasmes de sensualité, de voyages de noces, de romantisme à l'eau de rose, mais également d'aventures, plus ou moins traces ou burlesques, comme en témoignent les incartades d'Indiana Jones, de James Bond, à plusieurs reprises, ou de Jean-Paul Belmondo incarnant un loufoque Guignolo. Il demeure également la dimension des fantasmes mortifères, comme l'a montré Luchino Visconti adaptant la Mort à Venise de Thomas Mann.
Face à cet afflux de symboles et de représentations, le cinéma n'a pu que s'emparer de cet ensemble de décors de pierre et d'eau, entre art et nature. Ce petit livre de poche retrace par thèmes les inspirations que la ville a pu engendrer en faveur de ce médium. Et elles s'avèrent fort variées; Cet ouvrage est clair, instructif et divertissant à sa manière. Il fait réfléchir sur le processus de création et ses sources. Laissons-nous guider.