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Dernier tour lancé critiqué par Tistou, le 5 mars 2025 La note: 
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| Dans le monde des GP Motos | |
| Un monde qui, pour ma part, m’est complètement étranger (étrange aussi d’ailleurs !) mais qui semble familier à ce prolifique et éclectique conteur qu’est Antonin Varenne. Après les polars sociétaux, les semi-polars historiques, l’épopée de la conquête de l’ouest, les affres de la colonisation britannique en Asie du sud-est, voici donc un roman porté par la compétition de moto en GP. Bon, c’est plus complexe que cela vous l’aurez deviné, Antonin Varenne dépasse largement le stade primaire ! Julien Perrault a 25 ans et il est interné en service psychiatrique, en fin de soins, quand commence le roman. Il se remet difficilement, psychologiquement et physiquement, d’un terrible accident de moto qu’il a provoqué lors d’une séance d’essais au GP du Mans et au cours duquel est mort Franco Simonelli, un pilote italien, et devenu paraplégique Edward Spies, un autre pilote. Julien Perrault en est sorti lui-même fracassé, cassé et surtout solidement haï par le monde des GP motos ; coureurs, staffs, journalistes spécialisés, voire public. « L’assassin », c’est ainsi qu’on le surnomme maintenant … Et puis, un sponsor sans scrupules, un peu prêt à tout, se dit OK pour miser sur lui et le relancer. Improbable vous pensez ? Pire que ça ! Nous sommes chez Antonin Varenne et l’improbabilité ça le connait. C’est même son terrain de jeu ! Julien Perrault va donc accepter de se relancer mais à ses conditions, en imposant son équipe, à savoir, la psychiatre qui le suit à la clinique, son père Alain, mécanicien autodidacte (pour ne pas dire motodidacte !!) mais également analphabète et François, le peintre fou également interné à la clinique et devenu son ami. Du coup, le simple roman du milieu GP Motos va devenir nettement plus que cela, au point que finalement on peut se poser la question ; « et si le vrai sujet n’était pas ce milieu de la compétition moto » ? Oui, bonne question. N’oublions pas que nous sommes dans un roman d’Antonin Varenne, un auteur qui sait surgir là où on ne l’attend pas et qui fait d’une apparente simplicité une technique de prédation à toute épreuve. Allez, je vous donne la réponse, le milieu du GP Motos c’est surtout un support pour la chair du roman, mais Antonin Varenne a bien d’autres choses à exprimer dans Dernier tour lancé ! Mais vous n’en doutiez pas … ? |
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