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Sous protection critiqué par Incertitudes, le 20 février 2025 La note: 
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| La Suède a aussi ses propres problèmes | |
| C'est peut-être l'aventure de Nora et Thomas la plus dense. Celle qui donne le moins le temps de respirer tellement ils sont tous aux abois. Viveca Sten utilise à nouveau la thématique des violences conjugales pour dresser un constat particulièrement sombre de la société suédoise pas si différente de la nôtre. Des économies de partout, des baisses d'effectifs dans la police ou le social, un manque de moyens, des services publics qui disparaissent, une immigration mal maîtrisée et toujours plus d'impôts. Elle se demande où passe l'argent. Moi aussi, madame Sten. Moi aussi. Il y a quelque chose d'assez paradoxal chez ces immigrés fuyant la guerre dans leur pays, les viols, les massacres. Les choses horribles dont ils ont été victimes et qui méritent la compassion. Au lieu de s'intégrer, de trouver un travail, un logement, bref, de refaire leur vie, ils font le mal dans le pays où ils ont été accueillis : trafic de drogue, règlements de compte, agressions sur leur épouse. Sten pose aussi la question sur ce qui pousse les avocats à défendre des types aussi ignobles. Elle n'apporte pas vraiment de réponse. Ulrika se le demande jusqu'à la fin. Satisfaire sa propre ambition peut-être. Se dire qu'elle fait son travail. Rien de plus. Elle est là pour défendre pas pour juger. Au delà de ça, le problème du trafic de drogue est un véritable fléau qui n'a pas de frontière. Les pays scandinaves sont aussi touchés et bien malin saura comment enrayer cette spirale. |
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