Trilogie 93 - Ultra-noir
de Olivier Norek

critiqué par Marvic, le 20 février 2025
(Normandie - 66 ans)


La note:  étoiles
Dernières nouvelles
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Olivier Norek a réuni trois titres dans un même livre: Code 93, Territoires et Surtensions.
L’avantage de lire la trilogie, est de connaître et reconnaître les principaux personnages et leurs caractères. De savoir aussi que le début de chaque tome va être difficile mais la suite souvent passionnante. Le seul défaut de ce livre étant son poids (plus d’un kilo).

À la suite des trois tomes de la trilogie 93, l’auteur a ajouté trois nouvelles sous le titre "ulta-noir".
Nous voilà prévenus !

Regarder les voitures s’envoler ou une amie à détruire.
Dès les premières pages, on fait la connaissance d’un jeune garçon étrange et isolé, Joshua. Il vit avec sa mère, depuis la mort de son père, et observe l’arrivée d’une nouvelle famille dans la maison voisine. Une fille de son age qui vit dans la violence, la terreur dont il va se faire une amie. Au fil des pages, on découvre un monstre, dans toute son horreur jusqu’aux pages finales.
J’ai beaucoup pensé au livre marquant de Lionel Shriver "Il faut qu’on parle de Kévin", la même violence gratuite, cruauté froide. Une histoire marquante qui m’a obligée à faire une pause avant la seconde nouvelle.

Gloria
Un père prêt à tout
Même à risquer sa vie pour répondre au bref appel de sa fille alors qu’il sait déjà, que prostituée et droguée, seul le moyen de se procurer de la drogue compte dans sa vie. Il viendra pourtant, cet ancien militaire aguerri laissera sur son parcours de nombreux cadavres pour retrouver sa fille unique. Une nouvelle brève, beaucoup de sang et de morts que j’ai trouvé peu intéressante.

Verdict
le futur de la télé-réalité
La télé-réalité, des aventures comme Koh-lanta, sont devenues trop banales pour les spectateurs.
"On ne peut pas garder notre Audimat avec des concours de cuisine et des crétins enfermés dans une pièce."
Une société de production accepte le projet d’une de ses collaboratrices Moon, qui leur propose de filmer en direct des éliminations réelles ; le perdant se suicidera devant les caméras. Profitant de la nouvelle réglementation sur les suicides assistés et l’euthanasie.
Douze épisodes sont prêts, et un panel de 50 testeurs va tous les visionner. Leurs réactions seront enregistrées par des électrodes et ce sont elles qui décideront de la poursuite ou de l’abandon du projet. Peur, dégoût, empathie…. Un bon sujet même si la fin était pour une fois, prévisible.