Blanche : Les Filles de Caleb, tome 2
de Arlette Cousture

critiqué par Cuné, le 7 janvier 2005
( - 56 ans)

La note: étoiles

Pure émotion

Lire Blanche, c'est plonger à pieds joints dans mon enfance; c'est retrouver toutes les émotions de la petite fille qui pouvait regarder Mary Poppins en boucle, pleurer à chaque lecture des 4 filles du docteur March, rêver de forêts, de patinage sur les lacs gelés, d'une petite maison dans la prairie avec des Nelly Olson plus garce que nature; c'est être à nouveau habitée par des personnages vaillants et braves, qui luttent contre leur destin tout tracé. Oui, le monde d'Arlette Cousture c'est tout ça, et plus encore.

Alors quelle importance que les personnages soient esquissés psychologiquement, que la narration s'attarde en détails sur une action précise pour passer abruptement à 2 mois plus tard, que la sensiblerie soit mise à rude épreuve, que le Québec des années 1918-46 ne soit pas expliqué plus que ça... Pour moi aucune, car la force des grands conteurs c'est de créer un monde, et de faire simplement agir les personnages. Si on a accepté le jeu, on comprend par soi-même tout les non-dits. On passe sur le mélo, on n'est plus qu'empathie.

Bref, j'ai adoré cette Blanche qui avance dans la vie avec les armes de sa naissance, aimant sa mère comme une folle et se cherchant sa vie.

Encore !!

* Si vous avez aimé Blanche, vous aimerez Beach music de pat Conroy.

le meilleur
Émile, c'est l'histoire d'une femme qui, dès le début, fait un mauvais choix. Blanche, au contraire, veut tout faire pour éviter de faire la même erreur que sa mère. Des fiançailles rompues, un 'exil' en Abitibi, un retour, Une détermination immense chez cette jeune femme qui ne rêve que d'une chose:soigner. Gwenaelle - - 32 ans - 30 avril 2006

un trés beau livre
Blanche est remarquable, elle nous étonne de plus en plus au fil des pages. On ne s'ennuie pas une minute. 0n souffre et on rit avec elle . Il faut absolument lire ce livre. La bea - - 61 ans - 31 janvier 2005

Mieux que le premier tome
J'ai préféré Blanche à Emilie. En effet, la fille est plus forte que la mère, elle trace sa route comme elle l'entend malgré de nombreux obstacles. L'histoire aussi me convenait mieux. J'avais passé un bon moment en le lisant et en regardant la mini-série. Il faudra que je le relise. Mademoiselle - - 36 ans - 7 janvier 2005

Beau portrait de femme
Lu dans l'optique de Cuné, ce roman apparaîtra d'une grande fraîcheur. Arlette Cousture sait esquisser de beaux portraits de femmes. Le premier tome traçait celui d'Émilie, la mère de Blanche. Dans le deuxième tome, l'auteure s'attache au destin de la fille. Avec une plume sûre, elle sait nous profiler le devenir de ses héroïnes. C'est avec amour qu'elle nous les présente puisqu'il s'agit des membres de sa famille. L'oeuvre d'Arlette Cousture est très populaire, mais ça ne sombre pas dans la mièvrerie et la quétainerie comme on dit au Québec (banalité, kitsch, niaiseries) . Dans le genre, c'est une série d'une qualité qui s'élève au-dessus de la moyenne. Comme il s'agit de portraits de Québécoises de la Mauricie (centre du Québec), le lectorat féminin est plus en mesure d'apprécier l'univers des femmes de la famille Cousture. Petit potin : la photo de la couverture est celle de la comédienne Pascale Bussières, laquelle a tenu le rôle de Blanche dans la télésérie présentée à la télévision canadienne. Vous pourrez voir Pascale Bussières au cinéma si jamais Ma Vie en cinémascope est distribué en Europe. Film qui fait un tabac à l'heure actuelle au Québec. Libris québécis - Montréal - 82 ans - 7 janvier 2005