Au nom de la vérité
de Viveca Sten

critiqué par Incertitudes, le 13 décembre 2024
( - 40 ans)


La note:  étoiles
Des êtres méprisables
Escroquerie financière, harcèlement dans un camp de vacances, pédophilie, alcoolisme, addiction au jeu, kidnapping, faites votre choix. Au nom de la vérité, tout au long de ses six cents pages, nous plonge au cœur des pires turpitudes de l'âme humaine. Et ceux qui en font les frais, ce sont les plus fragiles : les enfants, ou le pauvre Isak dépressif, suicidaire, dépassé par les exigences de son père, victime des trop hautes responsabilités qu'on lui fournit pour son jeune âge.

Nora Linde et Thomas, dont la quantité ahurissante de travail ne leur laisse aucun répit, doivent se battre avec leur famille qui n'arrive pas à suivre le rythme. C'est aussi le cas dans l'autre série écrite par Viveca Sten. Daniel et Hanna n'arrivent pas à conjuguer travail et vie familiale. Ça les broie tous et ça finit par de la colère, des larmes, des malentendus.

En dialoguant, en se faisant confiance, on voit qu'ils parviennent à résoudre leurs conflits. Mais un chiffre donné par l'auteure reste ahurissant : en Suède, un mariage sur deux se finit par un divorce.