L'Orchestre assassin
de Pascal Lagrange

critiqué par Bafie, le 2 décembre 2024
( - 63 ans)


La note:  étoiles
Une enquête atypique
Une enquête au sein d'un orchestre au sein duquel les statistiques de décès font nombre d'un nombre élevé de décès à un âge précoce.

Je n'ai pas l'habitude de spoiler les récits dans mes chroniques.

Et suis donc en train de tourner sept fois mes doigts sur le clavier pour savoir ce que je peux vous révéler de cet ouvrage.

L'enquête est menée par un musicien et sa compagne et aboutit en fin d'ouvrage.

L'auteur, sous son vrai nom, Pascal Scheuir est corniste à l'Opéra Orchestre national de Montpellier Occitanie.

Son récit lui offre l'occasion de nous faire découvrir la vie d'un orchestre lorsque le rideau tombe: répétitions, répertoire, vie syndicale, entourage de l'orchestre : régisseurs, administration; habitudes et lieux "repères" des musiciens.

Il explore aussi la psychologie -parfois fragile- des participants d'un univers qui , appelés à se montrer souvent, peuvent développer des troubles de l'ego, de la personnalité.

Et quoi de plus normal lorsqu'on je découvre que l'auteur est également psychanalyste après un long travail sur lui-même.

Il analyse aussi les ressorts de la vie d'une ville bourgeoise de province , ville imaginaire, inspirée de l'Avalon d'Arthur mais peut-être aussi d'Avallon... ceci reste une hypothèse basée sur la morphologie de la ville décrite dans le roman.

J'ai accompagné la lecture du roman de la découverte, de l'écoute des oeuvres reprises au répertoire de l'orchestre d'Avalon.

Je n'ai pas poussé le bouchon jusqu'à me servir un p'tit ballon pour trinquer virtuellement avec les musiciens

J'ai passé un agréable moment en compagnie de Gérard, Valérie, Jean-Pol, Claire et les autres... et, si vous recherchez un agréable moment de détente, cet ouvrage peut constituer votre prochaine lecture.