La littérature, ça paye
de Antoine Compagnon

critiqué par Veneziano, le 1 décembre 2024
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Des bienfaits de la lecture et de la littérature
Dans notre société contemporaine, par son aspect utilitariste et matérialiste, la littérature est mise à mal, car les personnes, de plus en plus pressées et occupées, lisent de moins en moins et que la lecture est perçue comme inutile, peu porteuse commercialement. Eh bien, cet essai est conçu pour prouver le contraire, car elle permet justement du prendre du recul, y compris dans des contextes professionnels, notamment en médecine, où l'intérêt du patient est perdu de vue. Un sens de l'analyse et de la finesse doit être redécouvert, l'énonciation des fait, par une sorte de "story-telling", l'expression angliciste étant employée par ce brillant littérateur, devient nécessaire pour ordonner un état des lieux liminaire aux propositions à établir, aux éléments techniques à énoncer. Proust l'a énoncé clairement, comme l'auteur le montre.
En somme, la littérature redonne du sens à l'existence, même si les spécialistes en sont un tantinet spoliés par des experts d'autres disciplines.

Cet essai me paraît indispensable pour les participantes et participants de ce site, aux amatrices et amateurs de l'écrit, car il offre des arguments pour défendre notre passion commune, d'utilité publique, comme il y est démontré. Cet ouvrage paraît donc utile et fait du bien.