Le vent en parle encore / Maikan
de Michel Jean

critiqué par Windigo, le 27 novembre 2024
(Amos - 42 ans)


La note:  étoiles
Pensionnat autochtone au Québec
Michel Jean livre ici un roman historique. Historique car les lieux décrits dans ce livre ont réellement existé. Le fort George, situé sur une île arctique de la Baie-d'Hudson, est le lieu où fut perpétré un génocide envers des enfants et des adolescents autochtones.

Ce roman, donc, alterne entre les années 1930 et notre époque. L'avocate Audrey Duval enquête sur la disparition de trois enfants amérindiens survenue au fort George 70 ans plus tôt. Elle fini par découvrir l'horreur qu'ils ont vécue au sein de cette prison-école, dirigée par des missionnaires de l'église catholique.

Même si ce roman est court, il est percutant. Il dépeint la réalité de ces enfants kidnappés à leurs familles pour les assimiler de gré ou de force à notre culture. Avec ce roman, j'ai compris que ce sont les blancs les sauvages. Ce n'est pas pour rien que cette oeuvre est étudiée dans les écoles secondaires.