Les féeries profanes
de Julien Miavril

critiqué par El Gabal, le 20 novembre 2024
(Strasbourg - 36 ans)


La note:  étoiles
Un délice alambiqué
Merci à toi, chère Alison, pour ce retour si touchant que je partage ici :

"Délice alambiqué, l’écriture de Julien Miavril atteint un sommet viscéral de raffinement. « Les féeries profanes » est un recueil qui explore avec fougue et authenticité le chemin du poète, entre exil, amour, héritage et blessure. Tout n’est qu’intensité sous le feu écrit de Julien — élément passionnel dans lequel il semble s’inscrire. Surtout, c’est ici le poète comme dépositaire tantôt aveuglé, tantôt éclairé de l’Autre Monde qui est dépeint entre ces lignes ardentes. Cela me touche particulièrement et fait écho en moi.

Entre la prose et le vers, c’est la soif dévorante d’absolu, dont l’essence ne peut qu’être mystique, qui hante « Les féeries profanes ». Un absolu parfois céleste et parfois infernal, qui rôde avec les anges, fomente avec Bacchus. Les étoiles, la foudre, le sel, la chair, le sang, le miel forment une totalité intransigeante, pour une spiritualité bousculée, arrachée à tous les dogmes. Entre sensualité et immatérialité, la figure de proue du poète fait rage et fait mouche, prophétique, abyssale et révolutionnaire.

Je te recommande cet ouvrage qui est une merveille onirique, hors de toute censure. Une exploration occulte de toute beauté !

En plus, c’est un très bel objet car la couverture a été illustrée par @gulliver.laventuriere ✨"

Memento Morrigan