J'étais à la guerre et c'était très vivant: Pourquoi je lis "A l'Ouest, rien de nouveau" d'Erich Maria Remarque
de Pauline Picot

critiqué par Lapin Blanc5, le 19 novembre 2024
( - 69 ans)


La note:  étoiles
Une performance poétique
J’ÉTAIS À LA GUERRE ET C’ÉTAIT TRÈS VIVANT - POURQUOI JE LIS "A L'OUEST RIEN DE NOUVEAU" d'Erich MARIA REMARQUE nous parle de Première Guerre mondiale ; Pauline Picot nous y parle d'un autre livre, écrit en langue allemande par Erich Maria Remarque en 1928, et qui s'appelle "A l'ouest rien de nouveau" ; elle nous parle de faire ami-ami dans les tranchées, mais pas avec elles ; elle nous parle d'avoir faim et de ne pas savoir quoi faire du cri des autres ; de déterrer les mots qui réparent pour les mettre face à ceux qui bousillent ; son essai nous propose de serpenter entre les deux hémisphères du cerveau d'une autrice, comme des soldats dans la boue.