Mon assassin
de Daniel Pennac

critiqué par Veneziano, le 17 novembre 2024
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Une leçon d'écriture
Un enfant est attendu gare de l'Est par ses parents, de retour de pension en fin de semaine. Or le couple en question ne correspond pas à ses parents, et "l'enfant Lassalve", tel qu'il est dénommé continuellement tout au long du livre, les a choisis pour cette composition. Ce sont des comédiens. Il s'est éloigné de ses vrais géniteurs. Pourquoi et comment ?
Les informations sont données au compte-gouttes et la genèse de cette trame narrative fait l'objet d'explications et de retours partiels sur l'expérience créative de l'auteur. Il en ressort que l'ouvrage alterne deux écrits, l'un narratif, l'autre, explicatif, l'ensemble dispensant à la lectrice et au lecteur une leçon d'écriture.
Voilà qui paraît sympathique et ludique, avant tout instructif. Le propos reste toujours clair et didactique ; l'intention, amicale et bienveillante. Nous pouvons donc nous laisser tenter.