Divine blessure: Faut-il guérir de tout ?
de Jacqueline Kelen

critiqué par Colen8, le 8 novembre 2024
( - 83 ans)


La note:  étoiles
« Il n’y a que l’Amour »
La divine blessure serait celle qui ouvre la voie vers une élévation de l’âme. La souffrance à vivre comme une épreuve de purification précèderait l’émerveillement censé venir des traditions spirituelles. Destinée à surmonter la peur de l’au-delà, la souffrance endurée en toile de fond de cet essai(1) renvoie aux mythes olympiens de l’Antiquité, aux contes et légendes du Moyen Âge autour de la Table Ronde, aux pratiques plus récentes des mystiques et des adeptes de spiritualité.
Dans les incitations au développement personnel, les promesses de bien-être ou mieux encore de bonheur qui fleurissent de toute part, dans les vidéos des gourous du web qui parviennent à se rendre crédibles auprès de leurs masses d’abonnés, Jacqueline Kelen relève une forme d’asservissement volontaire. Son message philosophique semble plus exigeant : se tourner vers ce qui fut la quête du Graal en espérant atteindre une expérience de l’Amour dans toute sa plénitude.
(1) 2005 : première édition rééditée 20 ans après en format poche.