Perte et fracas
de Jonathan Tropper

critiqué par Jordanévie, le 3 novembre 2024
( - 49 ans)


La note:  étoiles
Le veuvage
Doug, veuf, a perdu sa femme Hailey lors d'un crash aérien.
Il est inconsolable.
Il essaie de surmonter sa peine tant bien que mal mais l'absence de son épouse est beaucoup trop douloureuse.
Il en veut à sa jeune sœur Debbie qui selon lui n'a pas perdu de temps pour trouver l'amour lors d'un hommage rendu à la disparue.
Claire, sœur jumelle de Doug, est là pour l'épauler quotidiennement.
Sa famille est totalement déjantée.
Ce roman comporte des notes comiques qui amènent un peu de douceur et de recul sur le sujet difficile que peut représenter le veuvage.
Comment revivre après un deuil et panser ses blessures tout en ne se sentant pas coupable de vivre.
Histoire d'un jeune veuf déboussolé 8 étoiles

Doug perd sa femme Hailey qui disparaît dans un crash aérien. Après à peine 4 ans de mariage avec cette superbe femme, bien qu’elle avait plus de 10 ans de plus, le jeune veuf va se faire prendre en charge par un entourage maladroit et pas non plus armé pour gérer une telle situation d’autant que Russ, fils issu du premier mariage d’Hailey n’est pas l’adolescent le plus stable.

L'auteur nous parle de cette étrange aventure qu'est la vie, avec son lot d'attentes, de questions et de déceptions. Il nous sert des tranches d’existence de personnages qui dysfonctionnent et ont été meurtris par la vie.

En adoptant un ton ironique et léger, l’auteur parlera à tout qui aurait choisi de s’apitoyer ou à crier en raison de l'injustice subie lorsque le destin décide de les blesser.

Les situations décrites sont mouillées d’un humour caustique, mais surtout sont si bien décrites qu’elles donnent l’impression qu'il y derrière cela non pas une fiction, mais une inspiration de faits réels doucement romancés, avec de-ci de-là des scènes romantiques ou érotiques.

Ce roman sans prétention reste pourtant une petite perle, pleine de trouvailles, de variations et qui va donner au lecteur un vrai plaisir de lecture, voire même, s’il est réceptif à cela, le faire réfléchir sur le sens de la vie.

Pacmann - Tamise - 59 ans - 4 novembre 2024