Le médecin de Cape Town
de Ellen J. Levy

critiqué par Pascale Ew., le 16 octobre 2024
( - 57 ans)


La note:  étoiles
La vocation par-dessus tout !
Il ne fait pas bon naître femme en Angleterre au début du XIXème siècle si l’on veut devenir médecin !
Margaret Brackley naît en Irlande, mais alors que son frère a dilapidé la fortune familiale et que son père le laisse tout faire, sa mère et elle partent chercher secours auprès d’un oncle maternel à Londres. Cet original désargenté prête à peine attention à leur misère, mais un de ses amis, le général Fernando de Mirandus, s’intéresse de près à Margaret et constate qu’elle est très intelligente et dotée d’une formidable mémoire. Ils décident ensemble de faire passer Margaret pour un garçon afin de lui permettre d’entreprendre des études de médecine. Désormais, elle s’appellera Jonathan Mirandus Perry.
Quel sera le prix ? Sa vie sociale est très réduite et la peur constante l’habite d’être découvert. (Oui, désormais, elle parle au masculin.)
A cela vient également s'ajouter chez le Dr Perry la peur de briser des cœurs. Ce n’est qu’à sa mort qu’on découvrira la vérité sur sa vraie nature.
Quel destin d’héroïne qui accomplit de nombreuses avancées en médecine et à la fois d’une grande dureté ! Que de sacrifices pour pouvoir poursuivre ses rêves !
La traduction n’est parfois pas très fluide, mais ce destin en vaut la peine.