Divine justice
de David Baldacci

critiqué par Jfp, le 29 septembre 2024
(La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)


La note:  étoiles
mauvaise pioche
Oliver Stone, alias John Carr, un ancien des "opérations spéciales" des services secrets américains, est en fuite. Activement recherché pour le meurtre de deux anciens responsables de la CIA, il va trouver refuge, ou du moins le croit-il, à Divine, petite bourgade minière de la Virginie du Sud agrémentée d’une très étrange prison de haute sécurité. Ses ennuis, qu’il croyait loin derrière lui, vont ressurgir dès lors qu’il va se mettre en tête de défendre la veuve et l’orphelin. Car Oliver, qui se fait dorénavant appeler Ben, n’est pas un assassin ordinaire, bien loin de là, comme le lecteur va rapidement le comprendre. On va de faux-semblant en faux-semblant dans ce thriller haletant, qui tient plus du polar sanglant que du roman d’espionnage mais dénonce au passage les méfaits de la corruption généralisée, y compris au sein de l’institution judiciaire, et des intérêts personnels lorsqu’ils priment sur l’intérêt collectif. Un bon moment de lecture, qui fait néanmoins réfléchir sur les dérives de la démocratie.