Le Diamant d'Odessa
de Kate Quinn

critiqué par Pascale Ew., le 21 septembre 2024
( - 57 ans)


La note:  étoiles
Très romancé
Luydmilla Pavlichenko est une étudiante en histoire de vingt-quatre ans lorsque l’Allemagne envahit son pays en 1941. Son mari Alexei refuse de divorcer alors qu’il est de son aveu un piètre mari et père. Ils se sont mariés lorsque Mila avait quinze ans parce qu’elle était tombée enceinte de ce beau chirurgien plus âgé qu’elle qui l’impressionnait. Pour défendre son pays (et prouver à Alexei qu’elle sait tirer), elle quitte son petit Slavka de huit ans et décide de devenir tireuse d’élite en s’engageant dans le combat. Ce combat est double car elle doit sans cesse prouver qu’elle est méritante face aux hommes qui la dénigrent ou la menacent. Elle devient la meilleure et gravit les échelons de l’armée vaille que vaille en descendant de plus en plus d’ennemis et son aura grandit au sein de l’armée. Mila forme des soldats au tir, se choisit un binôme, Kostia, avec qui elle planque pendant des heures et des nuits.
En 1942, Mila reçoit l’ordre de partir un mois avec une délégation aux Etats-Unis afin de convaincre les Ricains de s’impliquer dans la guerre. Elle fait la rencontre d’Eleanor Roosevelt et malgré les questions de la presse qui l’exaspère, elle finit par se plier à l’exercice des médias.
Dans ses notes finales, Kate Quinn révèle qu’elle a beaucoup brodé autour de l’histoire réelle de cette soldate parmi d’autres nombreuses qui ont participé à cette guerre en Russie. Ces révélations gâchent un peu tout et douchent mon enthousiasme car je me rends compte que tout ce qui est palpitant dans ce roman est inventé. Toutefois, l’auteure a voulu montrer la deuxième guerre mondiale côté russe et les efforts qu’il a fallu déployer pour arriver à impliquer les Américains au côté des Russes dans cette guerre.