Le manoir des sacrifiées
de Olivier Merle

critiqué par Homo.Libris, le 15 septembre 2024
(Paris - 58 ans)


La note:  étoiles
Yec'hed mat
Résumé :
Une série de meurtres sauvages. Des hommes sont trouvés la tête défoncée par un objet de forme particulière, un œil arraché, le dos scarifié, et en position de prosternation devant un crâne de Neandertal, Les femmes des victimes ont toutes disparu en laissant derrière elles des traces de lutte. Le commandant Grimm et son équipe mènent l'enquête de Rennes à Strasbourg, en passant par Montpellier.

Mon avis.
Dans ma campagne, à court de lecture pour les derniers jours, je suis allé fureter sur les étagères de la librairie du coin. Tombé sur ce roman dont l'auteur est le fils de Robert MERLE, conteur émérite et ô combien apprécié ! Quatrième de couverture prometteuse. Allez hop, pour le bord de la piscine.
Petite déception.

La forme.
Plutôt bien écrit, par rapport à la production française du moment en matière de polar (mais bon, vu le niveau de la plupart des autres, ce n'est pas très difficile !) ; construction linéaire, mais style agréable et Français correct. Seul bémol : l'emploi abusif, répété (je crois en avoir compté sept ou huit !), et jamais à bon escient, de "hors norme" - faut arrêter de regarder "Crimes" et autres émissions du même acabit dans lesquelles ce terme est galvaudé par des chroniqueurs ignares et psittaciques. Un meurtre ne peut être "hors norme" ! S'il y avait une norme dans le crime, cela se saurait.

Le fond.
Rien de très original. Histoire simpliste, enquête facile et sans surprise (bon sang, mais c'est bien sûr !), personnages falots, bref scénario pour un épisode de "Meurtre à …". le tout baigne dans le manichéisme bon teint, le lieu commun facile, et les clichés futiles.