Le déni de la dette: Une histoire française
de Laure Quennouëlle-Corre

critiqué par Colen8, le 10 septembre 2024
( - 83 ans)


La note:  étoiles
Où va l’argent ?
Qui peut le dire ? La Cour des Comptes dont les rapports finissent au placard ? A l’appel des médias des économistes et des sondages l’opinion alertée sur la hausse sans fin de la dette publique préfère ne rien entendre. Quant aux gouvernants interrogés sur ce thème, ils répondent à leur façon langue de bois sous peine de dégager à l’élection suivante. Ce qui arrive le jour où rigueur budgétaire et austérité sociale s’imposent pour rendre la dette soutenable eu égard à la souveraineté nationale. Las !
Depuis un siècle et plus le mal est incurable comme le démontre Laure Quennouëlle-Core. Les chiffres en témoignent(1). Jusqu’à l’euro ignorance et confusion, politique de l’autruche ont été plus souvent de règle : émissions de bons de ceci ou de cela, coûteux emprunts, dévaluations monétaires, impôts, prélèvements obligatoires, inflation, tout y passe. Sitôt la crise passée la politique libérale cherche à réduire les taxes, la politique sociale à renforcer l’Etat-providence. L’euro n’y a rien changé.
(1) En 2024 la dette française va dépasser 3 000 milliards d’euros, soit plus de 110% du PIB, ratio jugé plus ou moins alarmant selon les sources…