Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, tome 04 : Cauchemar à la scierie
de Lemony Snicket

critiqué par Clarabel, le 22 décembre 2004
( - 48 ans)


La note:  étoiles
Le cauchemar continue
Légère petite entorse à la routine habituelle : ce tome 4 laisse planer un suspense quant à savoir où se cache le fameux comte Olaf, l'ennemi juré des enfants Baudelaire. En effet, ce n'est qu'au 3/4 de l'histoire qu'on découvre son déguisement et l'identité qu'il a une nouvelle fois usurpée. Après les mésaventures survenues chez leur tante Agrippine au lac Chaudelarmes, Violette, Klaus et Prunille Baudelaire arrivent avec Mr Poe à La Falotte chez leur nouveau tuteur, au nom imprononçable, on sait juste qu'il est directeur d'une scierie et qu'il se fait appeler M. le directeur. De lui, on n'en saura pas davantage : son visage est sans cesse prisonnier d'un nuage de fumée de cigarette, c'est un homme autoritaire et il communique avec les enfants par note de service. D'ailleurs, il attend des orphelins qu'ils se mettent à la tâche en échange du gîte et du couvert. On découvrira, bien évidemment, que les conditions de vie des enfants vont de mal en pis - mais là repose l'idée facétieuse de l'auteur dans cette série désastreuse ! Bref, "Cauchemar à la scierie" excelle dans le glauque et la poisse. Certains éléments ne tournent pas rond, éveillent les soupçons des jeunes Baudelaire et cette satanée malchance ne les quitte jamais. Dans ce tome 4, il est question d'ophtalmologie, de scierie, de chewing-gums et d'hypnose. On ne s'ennuie pas trop, sauf si l'on regrette certaines longueurs dans l'introduction des Baudelaire aux dures réalités de la vie à la scierie. Autre mise à part : celle de Mr Poe, qu'on ne présente plus tant son inefficacité devient légendaire ! Il est presque à regretter que son personnage loufoque et benêt soit passé au second plan. Ce tome 4 centre son action sur le microcosme que représente la scierie Fleurbon-Laubaine avec ses acteurs hauts en couleur, comme l'associé Charles, l'employé Phil ou le contre-maître MacFool. Autre duo qui se passe de commentaires : la réceptionniste Shirley et le Dr Georgina Orwell. En un mot comme en cent : la série des orphelins Baudelaire s'inscrit dans la durée & dans le dérisoire. Poilant !
Drôle et irrésistible 10 étoiles

J'adore ce roman magnifique toujours triste et drôle.
Une lecture qui vous hypnotise.

Marcel11 - Paris - 26 ans - 23 juin 2011


Pas mal... 9 étoiles

Ayant été déçu par le tome 3 j'espérais beaucoup du tome 4.

Et je fus dans l'ensemble assez "hypnotisé", je l'ai trouvé vraiment pas mal.

Alex13 - Istres - 28 ans - 2 juin 2009