Mon sous-marin jaune
de Jón Kalman Stefánsson

critiqué par Mimi62, le 14 mai 2024
(Plaisance-du-Touch (31) - 71 ans)


La note:  étoiles
Uniquement si l'on aime les récits destructurés
la quatrième de couverture nous invite à accompagner un narrateur dans son enfance, dans les lieux qui furent le décor de celle-ci, tout cela à travers un dialogue imaginaire avec Paul Mc Cartney tout en croisant les autres Beatles.

Une couverture attirant l'oeil, évoquant tout à la fois la nostalgie et la plaisanterie.
Une quatrième de couverture très incitative.
Entre les deux on trouve le texte.
C'est assez inclassifiable.
Cela part dans tous les sens, mêlant tout à la fois ce qui doivent être des souvenirs personnels, des faits plus ou moins réels, de pures inventions, des élucubrations, des divagations, des errements, des digressions, des dialogues improbables. Tout cela s'accumule sans aucun indicateur sur la nature du propos : réalité, invention, rêverie... ?
Déroutant, fatigant et par conséquent détruisant totalement l'intérêt initial du lecteur qui finit par se demander ce qu'il fait là.
La loufoquerie, je suis assez adepte mais les délires mentaux ne m'ont jamais entraîné.
Je descend donc de la Trabant et je traverse à pied.
Dommage, tout y était pour faire un livre passionnant, divertissant, mais pour moi il ne fut qu'ennui et les seules interrogations ont concerné les intentions de l'auteur.
Alors, la rue de l'abbaye m'a bien plu mais le tour en Trabant n'est vraiment pas pour moi.