Nous nous verrons en août
de Gabriel García Márquez

critiqué par Veneziano, le 28 avril 2024
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Une recherche manquée de sensations fortes
Ana Magdelena Bach se rend seule dans une île des Caraïbes au mois d'août, pour se reposer en lisant et en profitant du climat et des plages ; puis l'envie lui prend vite de s'adonner à des amourettes de passages, des expériences légères d'adultère. Cette île fut celle où elle a enterré sa mère, et comme symboliquement, elle n'arrive pas à prendre le plaisir qu'elle semble chercher. Cette expériences s'avère donc assez vaine.
Si ce roman court ne s'avère pas désagréable, rien de nouveau ne s'y laisse découvrir sous le soleil, si bien que je m'y suis presque ennuyé, ce qui est presque un comble pour un ouvrage aussi court. Ça se lit vite et je risque de l'oublier aussi promptement ; c'est fort dommage pour un écrivain de cette verve, vu le caractère communicatif de son énergie et de son enthousiasme.