L'an dernier, j'ai lu Mon beau navire de Anne Wiazemsky, que j'ai adoré. Par contre, il m'a fallu plus d'un an pour me décider à emprunter Une poignée de gens à la bibli. Le trop bref résumé dans la collection Gallimard me laissait sur ma faim. Mais j'ai beaucoup aimé ce petit livre, qui se lit d'une traite.

Janiejones - Montmagny - 38 ans - 9 mai 2007

Une jeune femme, de nos jours, reçoit une lettre : elle serait l’une des descendantes d’une famille noble russe et l’héritière de l’histoire, d’un bout, de cette famille.
Nous revivons avec plaisir l’histoire de cette famille à l’aube de la révolution de 1917, une histoire d’amour, la dureté de cette révolution « nécessaire ».
Enfin, cette héritière essaye de découvrir le lieu en Russie, il ne reste finalement que d’infimes traces de ce passé. Une très belle histoire, une belle écriture, à apprécier sans modération.

Ichampas - Saint-Gille - 60 ans - 11 janvier 2006

Le 10 février 1994, Marie Belgorodsky, française d'origine russe résidant à Paris, reçoit un courrier de Vassili Vassiliev, en provenance directe de Moscou. Cette missive quelque peu mystérieuse lui apprend que cet homme est en possession d'un journal, Le Livre des destins, rédigé par un de ses ancêtres, Adichka Belgorodsky, tragiquement assassiné en 1917. Nous sommes alors en pleine tourmente russe, un épisode que Marie ne connaît pas. Elle a tourné la page familiale depuis longtemps et ne s'est guère intéressée aux racines Belgorodsky. Pourtant, elle rencontre Vassiliev et l'émotion la submerge, elle entame la lecture du journal à la recherche de son passé et des siens. Au fil des pages, Anne Wiazemsky nous plonge dans l'univers de ces grandes familles russes régnant sans partage et confrontées aux prémices de la révolution. Nous faisons connaissance avec chacun d'eux, apprenant à les aimer ou les détester. La révolution gronde, la famille vole en éclats. En refermant "Le Livre des destins", Marie n'a qu'une envie, retrouver les traces de ce passé enfoui. Mais tout a été balayé. Ne restent que les souvenirs.

C'est une fresque familiale romantique qu'offre ici Anne Wiazemsky, dans son écriture ronde, élégante et lisible. Les jours s'enchaînent sans que cela ne devienne ennuyeux, le lecteur suit la destinée de chacun pas et pas et cela rend le texte assez léger, alors qu'il aborde des événements assez sombres et de nombreux drames. Ce n'est cependant pas le genre de lecture que je préfère, parce que trop romantique, même si la Russie envoûte. Je reconnais toutefois volontiers à ce livre beaucoup de charme et de sensibilité, ce sont de beaux portraits humains qu'a brossés Anne Wiazemsky.

Sahkti - Genève - 50 ans - 8 août 2005

je suis partie en Russie, j'ai vibré à chaque page, les personnages sont très attachants
comme Clarabel, je vous conseille de lire la suite, de toute façon après le premier on n'a qu'une envie connaitre la suite...

je projette de lire d'autres livres de cet auteur dont l’écriture me plait beaucoup!

Clementine - - 56 ans - 16 décembre 2004

Chère Dirlandaise, je vous invite à ouvrir "Aux quatre coins du monde" qui est la suite de ce roman ("Une poignée de gens"). Vous y retrouverez tous ces personnages très attachants dont on suit la (triste) destinée dans ce roman d'Anne Wiazemsky.

Pour les autres, "Une poignée de gens" raconte en effet l'histoire d'une famille aristocrate en Russie, aux chaudes heures de la Révolution. Loin du déballage historique (et plombant), l'auteur Anne Wiazemsky va s'arrêter à décrire la très belle histoire d'amour entre Nathalie et Adichka, une histoire qu'on sait vouer à la tragédie...

Une lecture terriblement bouleversante et sans doute l'un des meilleurs livres de l'auteur ! N'attendez plus ! Et pour Dirlandaise, procurez-vous la suite !

Clarabel - - 48 ans - 16 décembre 2004