Zelliges
de Gérard Titus-Carmel

critiqué par JPGP, le 22 mars 2024
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Interrogations de Titus-Carmel
Titus-Carmel en perpétuelles mutations de groupes de trois vers. représente la figure tutélaire de l'être et du mmonde. Le premier doit bivouaquer dans le second sans atermoiement.

On aura en effet bien le temps d'errer dans les vestibules et les chambres de l'obscur. Mais faire parler ou montrer la lumière n’est pas simple. Elle ne se laisse pas “ avoir ” facilement. Une chose est certaine cependant - et Titus-Carmel pour faire surgir le monde lumineux tord l'image du corps afin de lui faire perdre tout ce qui ne lui est pas nécessaire.

Les textes deviennent le retracement dont se récure tout contenu adjacent. Sachant que c’est parce qu’il y a du visible qu’il y a de l’invisible, le créateur dégage des repères habituels. Il laisse éclater le figé des apparences pour montrer ce qui nous fait tenir « droit » en un retournement salutaire et en refusant d’énoncer le monde selon les artefacts et les lieux communs.

Jean-Paul Gavard-Perret