Gare Saint-Lazare
de Dominique Fabre

critiqué par Alma, le 19 mars 2024
( - - ans)


La note:  étoiles
« J'ai passé mon enfance à rêver de voyages. »
Un récit intimiste , tout en douceur et mélancolie où Dominique Fabre laisse libre cours à ses souvenirs d'adolescent et réveille les fantômes de sa jeunesse .

Il y célèbre la gare Saint Lazare, ce lieu de transit constamment animé, où des gens le plus souvent pressés se croisent et se bousculent, où d'autres observent , attendent.

Lieu de tous les possibles, ce fut surtout pour lui, enfant mal aimé, un refuge mais aussi le lieu des rêves d'affranchissement, de départs vers des ailleurs, le lieu de rencontres aussi, avec des êtres en marge.

« Aujourd’hui je rêve que je cours à nouveau pour attraper le dernier train de la gare Saint-Lazare, je voudrais courir sur le quai à m’en faire exploser les poumons ; voir tout autour de moi comme elle est blafarde, cette lumière des derniers trains gris qui roulaient. »

Une écriture tout en petites touches, pleine de charme, à la manière impressionniste.