Dans le creux du temps
de Jean-Michel Béquié

critiqué par JPGP, le 24 février 2024
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Jean-Miichel Béquié zt le temps
Dans ce romn de Jean-Michel Béquié au mystère des mots on peut croire à la magie de l’image. A condition, bien sûr, d’épuiser ses ressources acquises afin de la faire suinter autrement au sein d’une « logique » flottante mais concertée. En fin de compte surgiune ultime forme de littéralité absortive faite de dispersions, dissolutions et de quasi effacements.

Reste une perte mais une perte agissante, vagissante en un grand mouvement de retour. L'oeuvre travaille, de ses coulées surgit non l'attrait du néant, mais un passage à travers lui vers un au-delà - ici même. On en revient aux corps, aux âmes. Les deux générer non un négatif mais bien un positif irrécusable afin de faire remonter la vie et ses liens d'au-delà de la Méditerranée mais aussi d'une famille tribu. En ellel'éloignement n'est jamais au coeur de la chose. Ce qui est proche est lointain, tout ce qui est lointain est proche. D'où cette sensation d'approche (impossible), de parages (sans passages). C'est là la force de l'oeuvre qui atteint par le dénuement un lieu où se touche une vérité humaine et inhumaine à la fois,
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Jean-Paul Gavard-Perret