L'amour en creux
de Elya Verdal

critiqué par JPGP, le 18 février 2024
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Elya Verdal et l'amour
Elya Verdal parle d'amour sans limites aucune, se nourrit d'affect inconditionnel et se sent vivante de tout mouvement, de tout possible. Écrire "L'amour en creux" c'est y ajouter un plus. A savoir évoquer l'érotisme comme un « prolongement organique du cœur. Un élan naturel en toute poésie ».

D’où ce livre Libre et absolu qui évite toute réserve ou repli et au besoin la sexualité. C'est une histoire de pénétration. Mais elle de préciser habilement : « Ce n'est plus si nécessaire. Pour vous, les hommes. Enfin, imaginez. » Et plus encore "imaginons.ensemble" dit-elle. Savoir aussi libérer de l'axe, de la droiture, de l'angle droit l’acte d'amour, autrement lorsqu’il est trop mal induit par la nécessité absolue d'une tension.


Résumons : le vrai amour est singulier et ne se paertage jamais dans ce qui est pris pour jeu ou combat à ytouche-touche. Et précision aussi qu’il faut basculer pour l’élection que l’érection. Que les hommes se rassurent et se croyant des coqs de basse-cour : l'acte amoureux comme une lenteur folle. Comme un soupir. Comme un ralentissement. Absolu. ». Alors amoureuses er amoureux imaginez encore.

Jean-Paul Gavard-Perret