L'opale du désert
de Janette Turner Hospital

critiqué par Eireann 32, le 9 décembre 2004
(Lorient - 77 ans)


La note:  étoiles
L'opale ne fait pas le bonheur
Le bout du monde, nous sommes au fin fond de l'Australie, le désert, la poussière et la sécheresse. Un village ne figurant même pas sur les cartes. Les habitants agriculteurs alcooliques et sauvages. Le courrier ne part pas, surtout celui des étrangers, et celui qui arrive est lu à la poste.
Une institutrice voulant sortir Macy, 16 ans, de ce lieu y perdra la vie, tabassé par les habitants. Son corps sera mangé par les cochons sauvages, "il ne restera d'elle que son parfum". Un jour des étrangers adultes arrivent séparément, il recherche son fils et elle sa fille dont ils sont sans nouvelles.
Et à Oyster tout près une communauté de hippies (les étrangers) dont le gourou n'est pas si désintéressé que cela. Quelques lettres (retrouvées à la poste) montreront que la vie, dans le village hippie, devient un vrai travail de mineurs de fond.
L'affrontement est inévitable, car le désert regorge d'opales. Et l'argent du trafic est là. Puis l'apocalypse finale, seuls les plus purs survivront. Avec un retour vers Brisbane la ville lumière. Tout cela dans une atmosphère oppressante, alcool, religion (un des personnages, s'appelle le Prophète), le pays est vaste, les mentalités villageoises étriquées. Une découverte.
Amicalement.
EIREANN 32.