Peintres américains
de Luciano Raimondi

critiqué par Septularisen, le 1 février 2024
( - - ans)


La note:  étoiles
DE LA PEINTURE EN AMÉRIQUE!
M. Luciano RAIMONDI, auteur de nombreuses monographies de peintres, - notamment Maurice UTRILLO (1883 – 1955), Amedeo MODIGLIANI (1884 – 1920), Edgar DEGAS (1834 – 1917), Pierre BONNARD (1867 – 1947), sur les Impressionnistes et les peintres de Montmartre -, nous propose ici un livre très visuel sur la peinture américaine du XXe S.

Le livre est divisé en trois parties de grandeur et d’intérêt inégal. La première de quelques pages est très théorique, elle ne comporte aucune image et nous présente les différents courants picturaux aux USA au XXe S après les années 1945/50. On trouvera ainsi p. ex. : «L’Action Painting» ; le «Junk Art» ; le «Pop Art», etc etc…

La deuxième partie est la présentation en quelques lignes de chacun des tableaux que l’on retrouvera dans la partie suivante du livre. On y retrouvera donc le nom du peintre, le nom du tableau et sa date de réalisation, ainsi que quelques explications sur l’œuvre. C’est très condensé, et très sommaire, cela tient en quelques lignes, mais c’est certainement le bienvenu pour les novices en art!

La troisième partie est, elle, uniquement visuelle. Il n’y a pas de texte, puisqu’elle nous présente uniquement les reproductions en couleurs des quarante-cinq œuvres que l’on vient de nous présenter. Chaque tableau nous est présenté en pleine page, en gros plan, ce qui nous permet de bien profiter des plus infimes détails de l’œuvre. Il n’y a rien à redire, c’est vraiment du très beau travail. Les couleurs originales sont très bien restituées, et le tout est vraiment magnifique.

Il m’est bien sûr impossible de vous présenter dans une si courte recension, tous les tableaux et tous les peintres présentés dans ce livre. Disons que l’on y retrouve entre autres :

«Poteaux bleus» (1953), de Jackson POLLOCK (1912 – 1956).
«Violet et jaune sur noir» (1954), de Mark ROTHKO (1903 – 1970).
«Quelque chose sur la boule 8» (1953/54), de Stuart DAVIS (1892 – 1964).
«Il pleut, Anita Huffington» (1957), de Larry RIVERS (1923 – 2002).
«Lit» (1955) de Robert RAUSCHENBERG (1925 – 2008).
«De la fenêtre» (1959), de Jasper JOHNS (*1930).
«Grande peinture» (1965), de Roy LICHTENSTEIN (1923 – 1997).
«Baignoire No. 3» (1963), de Tom WESSELMAN (1931 – 2004).
«Eternal Hexagon», de Robert INDIANA (1928 – 2018).
«Coca Cola vert» (1962), d’Andy WARHOL (1928 – 1987).
«Hommage au carré» (1962), de Josef ALBERS (1888 – 1976). (…)

Bien entendu comme toujours, ce sont les reproductions des tableaux de peintres que l’on n’a pas l’habitude de voir qui sont les plus intéressantes. Citons entre autres :

«Pommiers» (1943/46), d’Arshile GORKY (1904 – 1948).
«La naissance du taureau» (1945), d’Hans HOFMANN (1880 – 1966).
«Cyclope» (1947), de William BAZIOTES (1912 – 1963).
«L’empereur de Chine» (1947), de Robert MONTHERWELL (1915 – 1991).
«Sur la terre», de Mark TOBEY (1890 – 1976).
«Peinture abstraite jaune» (1947), d’Ad REINHARDT (1913 – 1967).
«Peinture» (1949), de Clyfford STILL (1904 – 1980).
«Terre rose» (1959), d’Adolf GOTTLIEB (1903 – 1974).
«Noir brillant» (1958), de Sam FRANCIS (1923 – 1994).
«Duo» (1961), de Philip GUSTON (1913 – 1980). (…)

Est-ce que je recommande la lecture de cet ouvrage? Oui. Et en tout premier lieu à tous les amateurs de peinture américaine, et en particulier à ceux qui veulent découvrir des œuvres sans «prise de tête» et sans être noyé dans une théorie parfois très abstraite. Ici la place est laissée au visuel, et uniquement au visuel et finalement ce n’est peut-être pas plus mal! Donc, oui, n’hésitez pas à partir à la découverte d’un livre de peinture sortant des «sentiers battus»!