Personne ne meurt à Longyearbyen
de Morgan Audic

critiqué par Tistou, le 10 novembre 2025
( - 69 ans)


La note:  étoiles
Longyearbyen, au Spitzberg, territoire norvégien
C’est le titre qui m’a fait choisir ce roman. Et plus spécifiquement la mention de Longyearbyen. Car, si je doute que quiconque sache intuitivement situer cette … ville (?), ensemble d’habitations plutôt, j’ai eu la chance d’y débarquer quelques heures il y a bien longtemps quand je devais avoir 18 ans.
Morgan Audic emploie le terme norvégien de Svalbard à propos de Longyearbyen mais c’est bien du Spitzberg qu’il s’agit, l’île la plus importante de l’archipel du Svalbard. Une terre sous administration norvégienne mais où les Russes ont le droit, comme d’autres pays, d’exploiter librement les ressources du sol. Ce qu’ils font (faisaient) avec des mines de charbon près de Barentsburg.
Ce point particulier est un des ressorts de l’intrigue – oui, n’oublions pas que nous sommes dans un roman policier !
Une militante de la vie animale est retrouvée déchiquetée par une ourse polaire, non loin de Barentsburg.
Plus au sud, dans les Lofoten, toujours au large des côtes norvégiennes c’est une biologiste arctique qui est retrouvée morte, possiblement un suicide.
Mais bien sûr des détails clochent, des enquêteurs doutent, et … voilà la chair d’un roman policier. Dans la vraie vie, on incrimine l’ourse et on valide le suicide. Là c’est l’occasion pour Morgan Audic de nous faire voyager aux confins de l’arctique, dans des milieux inhospitaliers mais fascinants.
L’intrigue n’est pas mauvaise mais l’ensemble reste un peu léger. Pour ma part je ne pouvais pas rater Longyearbyen !