Essais, articles, lettres, tome 3
de George Orwell

critiqué par Falgo, le 7 janvier 2024
(Lentilly - 85 ans)


La note:  étoiles
Orwell au jour le jour
Poursuivant ma lecture des oeuvres d'Orwell, je me suis mis à celle de ce tome 3 qui correspond exactement à la définition donnée pour les deux tomes précédents. Je ne veux donner comme exemple de la grande variété des objets de préoccupation d'Orwell que la recension de la parution du livre autobiographique publié par Dali (Yhe Secret Life of Salvador Dali, Dial Press, New York, 1944) écrite en juin 1944. Tenant compte de ma période de lecture, elle correspond assez exactement aux remous soulevés en France par l'affaire Depardieu. La recension relève de la pratique d'Orwell en la matière et comprend son lot d'originalité et de perspicacité "C'est un livre qui pue" (p. 206). Il reprend les arguments des défenseurs de Dali, qui sont un peu les mêmes que ceux des défenseurs de Depardieu, excipant dune "sorte d'immunité artistique" (p.208) Et il décrit, comme beaucoup à l'heure actuelle "Dali est un bon dessinateur et un être humain répugnant" (p.208). En dehors de ces quelques citations, la lecture e l'article entier est éclairante, montant qu'en 1944 la situation des esprits et des intérêts était déjà la même qu'en 2024. Nous n'avons collectivement pas fait de progrès, ce que souligne à l'envie l'oeuvre de George Orwell. Malgré cela le livre est réservé à celle ou celui qui est tenté par une lecture exhaustive des écrits d'Orwell. Je suis cependant frappé par le fait que nombre de ses points de vue gardent tout leur pouvoir explicatif et critique à l'heure actuelle.