The Nuclear Sublime
de Michael Collins

critiqué par JPGP, le 3 janvier 2024
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Michael Collins et le nucléaire
Pour Michael Collins, l’énergie nucléaire est l’incarnation du sublime. Et 'auteur de préciser : "La peur et la crainte traversent notre expérience du sublime"

Il a photographié pendant trois ans les intérieurs des réacteurs nucléaires et des centrales électriques du Royaume-Uni. Cela donnenà voir l’état actuel et l’avenir de l’industrie nucléaire britannique souvent cachés au public.

Ses photographies grand format montrent entre autres le cœur d’un réacteur opérationnel, le stockage des déchets nucléaires, les salles de contrôle et d’instrumentation, le processus de démantèlement des anciens sites.

Elles représentent la vaste échelle des espaces austères ressemblant à des chapelles et des détails complexes tels que des panneaux de commande rouillés.

Elles révèlent aussi les contrastes entre la taille monumentale et les hauteurs de l’effort scientifique avec la réalité des équipements et des intérieurs parfois poussiéreux, usés, obsolètes et dépassés. C'est aussi effrayant que spectaculaire.

Jean-Pau Gavard-Perret