La Maison dorée de Samarkand
de Hugo Pratt

critiqué par Veneziano, le 2 janvier 2024
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Confusions et ressemblances
A la fin des Fables de Venise, Corto Maltese s'apprête à mettre la main sur un manuscrit secret. Il se retrouve à Rhodes, où il est confondu avec un certain Chevket, nationaliste turc, en délicatesse avec le nouveau régime d'Atatürk. Ses récentes découvertes et cette ressemblance troublante valent à notre protagoniste des coures-poursuites sans fin, qui prennent parfois des formes fantastiques. Raspoutine réapparaît dans cette aventure.
La narration, toujours aussi trépidante, est tout feu tout flamme, et continue de suivre la grande histoire. Cet épisode est assez long, mais l'ennui ne guette guère, tant les rebondissements sont démultipliés. Ça dépend et en prend également.