Le temps de l'amour
de Colleen McCullough

critiqué par Gilou, le 6 décembre 2004
(Belgique - 76 ans)


La note:  étoiles
Du tout bon McCullough
Peut être comparé au roman " Les oiseaux se cachent pour mourir ". De la même graine d’imagination.
Colleen McCullough sait dépeindre avec justesse tout ce qui fait les hommes et les femmes.

Alexander, d’origine Ecossaise, issu du petit peuple, pauvre et bâtard. Il quitte sa pauvre condition à l’âge de 17 ans. Sa vie ne sera que voyages, recherches, découvertes. Ce manque de père est le moteur qui le fait avancer. Il a pour rêve secret de marcher dans les pas d’Alexandre Le Grand, son célèbre homonyme.

Le jour où il se pose enfin, en Australie, après avoir bâti un véritable empire minier et financier, il décide de prendre femme. Il choisit de demander l’une des filles d’un cousin. C’est Elisabeth qui partira pour ce long voyage.

Malheureusement pour elle, à peine seize ans, ne connaissant rien de l’amour, elle est projetée vers cet inconnu.
Après une longue et pénible traversée, Elisabeth fait enfin la connaissance d’Alexander. Lui tombe immédiatement amoureux de sa future épouse, mais elle non. Il lui fait peur tout simplement. Elle ne parviendra jamais à l’aimer.
Elle se prête avec froideur au devoir conjugal uniquement pour donner une descendance à Alexander. Deux filles naîtront, Nelle qui est d’une intelligence supérieure et Anna, petite fille née attardée.
Elle survit tant bien que mal dans ce nouveau pays et à son statut de femme mariée grâce à l’amitié de Ruby, femme délurée mais d’une très grande générosité, qui n’est autre que la maîtresse d’Alexander et la maman de Lee, le beau métis.…. J’arrête là les détails, il faut laisser au lecteur la découverte.

Toute cette histoire d’amour est agrémentée de multiples détails, le progrès des inventions, aussi bien en technique qu’en médecine, le développement des villes autour des mines, le commerce d’un port important, le bien-être pratique dans les habitations, WC, électricité, propreté et jusqu’à la mode, tous ces éléments entrent dans ce très beau récit. Ah. J’oubliais ! le début du syndicalisme est aussi abordé. Bref, tous les ingrédients pour passer un très bon moment de lecture. Une brique de plus de 600 pages qui vaut la peine d’être lue.

Traduit de l’anglais (Australie) par Martine C. Desoille
un bon livre 9 étoiles

voici un excellent livre qui manie l'amour et la tristesse avec une facilité surprenante. malgré quelques petites longueurs ce livre donne envie d'être lu d'une traite un vrai régal pour ceux qui apprécient les histoire d'amour compliquées ou les amours impossibles. ce livre possède une morale très intéressante qui s'applique de plus en plus dans notre société: l'argent ne peut pas tout acheter et en l’occurrence dans ce livre il ne peut acheter l'amour. ce livre est à lire absolument. le seul point négatif : le titre français qui ne va pas avec le roman. ce titre nous laisse croire à une histoire d'amour des plus communes alors qu'elle n'arrive qu'une centaine de pages avant la fin.

Rytu - - 29 ans - 11 août 2012


un beau livre... 9 étoiles

quelques longueurs mais finalement je l'ai lu très rapidement car j'avais hâte de connaitre la fin. j'ai passé un bon moment, cependant je n'ai encore rien trouvé de comparable avec les deux volumes de paullina simons tatiana/tatiana et alexandre.
je le conseille également.

Charlotte69 - - 52 ans - 23 avril 2005


J'adore!!! 10 étoiles

Vraiment... quand j'ai lu le synopsis, je me suis dit : Oh que ça a l'air ennuyeux... mais je suis quand même partie en week end avec ce livre dans mon sac, et j'ai lu les 663 pages en deux jours!!! Tellement il m'a passionnée. Je ne pouvais plus me défaire du monde d'Elisabeth, en qui je me reconnaissais... Vraiment, je le conseille à tout le monde.... Bravo à Colleen ;-)

Angell - - 35 ans - 9 mars 2005