Lefranc, tome 12 : La Camarilla
de Jacques Martin (Scénario), Gilles Chaillet (Dessin)

critiqué par Bookivore, le 4 décembre 2023
(MENUCOURT - 42 ans)


La note:  étoiles
Nullité
Paru en 1997 directement en album, "La Camarilla" (la "petite chambre" en italien) est le douzième tome des aventures du journaliste Lefranc, et l'avant-dernier tome à être dessiné par Gilles Chaillet (qui officie depuis le tome 5, le remarquable et étrange "Les Portes de l'Enfer"). C'est toujours Jacques Martin qui officie pour ce qui est du scénario. A lire cet album, on ne le croirait pas, tellement l'histoire de ce tome 12, à la couverture quelque peu ratée (une histoire de perspective cheloue dans la disposition de l'illustration, tirée d'une des cases de l'album), est un naufrage.

Oui, je vais être clair, et d'ailleurs la note est sans équivoque : cette "Camarilla", qui se situe en Italie autour du lac de Côme (je dois reconnaître que les dessins de Chaillet sont, pour les décors, très beaux) est un ratage absolu... les dessins de décors mis à part, donc, mais c'est bien peu pour tenter de sauver les meubles. Disons qu'on sauve le revêtement du fauteuil, mais uniquement ça.

Au Grand Prix de Monza, Lefranc assiste en direct à la défaite de son ami le pilote de courses Yon Clare, qui est persuadé qu'on a délibérément saboté son moteur pour le faire perdre et que le responsable n'est autre que la "Camarilla", une sorte de mafia constituée d'industriels du milieu automobile. Clare est invité par Barello, un fabricant de pneus, à passer quelques jours dans sa luxueuse propriété du lac de Côme, espérant ainsi le détourner des courses. Yon, qui a demandé à Lefranc de l'accompagner, décide cependant de continuer les courses. Barello va, dès lors, demander de l'aide à un certain Axel Borg, que les lecteurs de la série connaissent bien, afin de mettre Clare hors d'état de nuire. Mais c'est sans compter sur Lefranc qui a bien reconnu Borg malgré son déguisement et sa fausse identité...

Un album à l'intrigue même pas digne des plus fadasses albums de "Michel Vaillant" (c'est à dire des albums de "Michel Vaillant" depuis les années 80/90, en gros), heureusement que les dessins sont corrects. Mais qu'est-ce qu'on s'emm... en le lisant... A fuir, vraiment, à moins d'être un gros fan de "Lefranc". Le suivant sera à peine mieux, d'ailleurs...