New York sans New York
de Philippe Delerm

critiqué par Marvic, le 21 novembre 2023
(Normandie - 66 ans)


La note:  étoiles
S'inventer des souvenirs
Philippe Delerm n’est jamais allé à New-York. Alors, à partir de livres, de films, de photos, il s’invente des souvenirs ; donnant l’impression troublante qu’il y est, racontant les rues de Brooklyn, ses bruits, ses odeurs.
Une visite virtuelle qu’il pratique pour des pays qu’il faut voir, qui lui permet de s’installer dans "des établissement  beaucoup plus que confortables, puisqu’on on peut bien s’offrir le luxe qu’on ne se paie pas."
L’auteur qui "était fait pour regarder, pas pour apprendre ni comprendre" explique son choix : "mais si je fantasme New York au point de me refuser à m’y rendre, c’est beaucoup pour garder le New York que j’aime. Celui de Woody Allen." Lui qui se qualifie d’écrivain minimaliste, "transforme en sujet ce qui n’en est pas un". 

Ce que j’aime dans les livres de Philippe Delerm, c’est le récit de tous ces petits moments qui font la vie, qui font notre vie. Des souvenirs intimes, des petits instantanés qui nous emportent dans notre enfance, des souvenirs que nous partageons avec l'auteur, évocation nostalgique des années passées.
Alors je suis inévitablement un peu déçue par ce livre.