Mort postiche
de Mehmet Murat Somer

critiqué par Tistou, le 16 novembre 2023
( - 67 ans)


La note:  étoiles
Abracadabrantesque
C’est dans le cadre de mes lectures de polars du monde entier que je suis tombé sur Mehmet Murat Somer. C’est que les auteurs turcs de polars ne courent pas précisément les rues ! Alors va pour Mort postiche.
Bon, je n’y ai pas trouvé mon compte, autant le dire de suite. Je multiplie les lectures de polars des différents pays pour en apprendre toujours davantage sur ces dits pays, sur leurs sociétés, leurs mœurs, le polar étant en effet un instantané, souvent récent, d’une société donnée.
Dans le cas de Mort postiche, le grand sujet sont les milieux travestis, trans et homosexuels à Istanbul. C’est que, en effet, Abla, le personnage principal (et relativement récurrent puisque six romans le concerneraient), est propriétaire d’un night-club travesti la nuit et informaticien le jour. Accessoirement il mène des enquêtes ! Pourquoi, à quel titre ? Ca reste largement mystérieux.
C’est à ce titre qu’il est sollicité par Gönül, une des « filles » de la communauté travestie d’Istanbul, qui vient de retrouver son voisin pharmacien assassiné et bizarrement mis en scène, avec perruque noire, lèvres maquillées.
Abla se fait un peu tirer l’oreille, occupé qu’il est par Ricardo, un travesti brésilien qu’il a fait venir pour son night-club, qu’il héberge et qui se révèle particulièrement encombrant. Mais quand Gönül est embastillé, lourdement suspecté d’avoir commis le meurtre, Abla se décide … d’autant que de nouveaux meurtres sont commis avec de similaires travestissements grotesques.
Dire que j’ai eu du mal à me projeter dans cette « cage aux folles » version stambouliote est faible. Je suis carrément resté à côté. Et n’ai rien vraiment appris de la société turque. Un coup pour rien !